Fatigue, rêves et gorge nouée...

Même si je digère l'arrêt de la tentative, je n'en suis pas moins fatiguée et lasse.
D'abord physiquement...
Au cours de toutes les tentatives, j'attribuais toujours moultes douleurs aux capsules vaginales d'Utrocrado.
Sauf que cette fois-ci, je n'en ai eu que 2 jours. Et mes douleurs n'étaient pourtant pas des moindres!
Des seins plus gros que jamais, mais interdit de toucher! Le port du soutien-gorge était déjà un vrai supplice...
Mal au ventre, aux ovaires. Mal au dos, au niveau des lombaires.
Si les douleurs mammaires sont en partance, celles du dos sont bien présentes. Le ventre, aussi, règles oblige.

Moralement...
Vous vous en doutez, ce n'est pas le top!
J'ai l'esprit occupé par la prise de tous ces rdv-spécialistes, et par le potentiel futur job, mais le soir, une fois à la maison, difficile de couper et de penser à autre chose que cette FIV avortée.
Je suis en colère de ce cycle raté, de cette tentative échouée...
Je ne sais plus si les FIV ça marche (enfin si, chez les autres)... Étrangement, je ne demande qu'à repartir pour un tour!
Doudou craint que nous soyons complètement aspirés par cette spirale de l'échec. que nous n'en sortions jamais, la loi des séries...


Je pensais me changer les idées, en regardant Mad Men (sur les conseils de PMGirl).
Tandis que la miss PM se crée de nouveaux fantasmes, moi je fais des rêves tout pourris.
En vrac et en substance, ça donne ça :
- je croise une cousine(que je ne fréquente jamais) (qui s'est mariée en mai) dans ma ville (où elle n'habite pas en vrai). Elle est SDF, pourtant habillée dans une superbe robe blanche. Je l'invite à diner chez ma mère, histoire qu'elle mange, se douche, fasse une lessive, et dorme au chaud. Arrivée là-bas, ma mère me tombe dessus "un couvert de plus, c'est compliqué"!
- je suis aux States, je joue au casino, je gagne gros, des grands jetons blancs. au moment de les échanger, je ne peux avoir que des cigarettes. Bouh, je fume pas, j'en veux pas de leurs clopes !
- j'arrive chez moi (l'appart ressemble à celui de quand j'étais petite). Sur le balcon, un bébé abandonné, le fils d'une cousine au second degré de mon homme, dans un couffin, à la Moïse. Elle le laisse pour "quelques temps". Révoltée par ce nouvel abandon, je décide d'appeler les services sociaux.
- j'arrive chez une amie, je mate le ventre, et balance "putain, t'as vite retrouvé la ligne poulette après bébé". A sa tête, je comprends ma bêtise, elle n'a pas accouché, elle a perdu son bébé... On pleure ensemble une bonne partie de l'après-midi.

Que du sympa quoi!! Ils sont où mes rêves érotiques???


Il me reste toujours : la thérapie par la cuisine.
La semaine dernière, j'ai enfin trouvé la cuisson parfaite des cannelés et j'ai appris à faire la sauce tomates (avec les tomates du jardin) et la pâte à pizza maison. Hum, trop bon !
Pas très régime tout ça, c'est vrai...



Dans tous les cas, on continue d'avancer, ensemble, amoureux...
On aimerait faire des projets de vacances mais avec le nouveau job, on ne peut rien organiser!

Et j'essaie de ne pas me formaliser du couffin que ma mère a installé dans mon ancienne chambre. Couffin qui sert aux petits-enfants de son compagnon.
Berceau sur lequel je n'ai pas pu m'empêcher de bloquer le jour où je l'ai découvert. Ma mère est décidément trop forte en symbolique! Elle aurait pu trouver un autre endroit que MA chambre quand même (objectivement Non, la maison n'est pas si grande, mais fait chier!).