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Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne
... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !

vendredi 27 novembre 2009

Acupuncture Round 1

Hier soir, nous avons eu notre première séance chez le doc acupuncteur.
Un grand moment.
M. le doc est le stéréotype de l’acupuncture : un vrai chinois (avec le bon rire qui va avec), l’encens répandu dans les pièces et des affiches avec les points d’acu un peu partout.
Il y a un monde fou ! On apprendra plus tard que 3 patients se sont trompés de jour…

On passe ensemble dans son bureau.
Il se marre que nous ayons oublié nos analyses, on verra ça la prochaine fois.

J’ai droit à un petit interrogatoire : ovulation, hystéro, bilan hormonal, transit, stress, sommeil, tirage de langue, examen des poignets.
Doudou lui a un examen plus léger, très (trop) léger.

Il nous explique qu’il va travailler sur ma partie émotive, mon stress pour calmer tout ça et bien préparer la machine.
Pour mon homme, il propose de travailler sur la qualité du sperme et les formes normales. Moi, j’en attends surtout un effet sur le nombre !

On passe en salle pour la séance de torture ;-)
La même salle pour tous les deux, on se retrouve donc cote à cote avec toutes nos aiguilles. Très agréable.
M. le Chinois commence par moi, Doudou ayant besoin d’assouvir un besoin naturel.
Et il me fait le speach « votre mari est sceptique, il n’y croit pas, je ne le force pas, pas la peine qu’il vienne s’il pense comme ça »…
Moi j’ai tout juste pu me raccrocher aux branches avec un « c’est vrai, mais prouvez lui qu’il se trompe » ;-)

J’ai droit à 2 aiguilles dans le ventre et 2 sur chaque jambe (mollet, cheville).
Doudou lui a droit à 5 aiguilles dans le ventre.

On en profite donc pour se détendre, tout en papotant tranquillement sur ces essais bébé.
Pour une fois, j’ai eu la sensation très agréable de participer à la conception du bébé en n’étant rien que nous deux, et sans montrer mon entre-jambes !
Ce n’est pas du luxe dans notre parcours !
Plus le temps passe, moins on parle. On a les yeux fermés.
On finit presque par s’endormir à la fin de la séance.
Ce n’est pas douloureux, j’ai seulement ressenti quelques picotements dans les jambes.
La séance terminée, mes jambes avaient dégonflées, je suis rentrée nickel dans mes bottes ;-)

Nous avons profité d’être au centre-ville pour aller boire un verre, grignoter quelques tartines et aller au cinéma.
Mic Macs à tire-larigot, très savoureux !
C’est un bonbon, n’hésitez pas !

Rendez-vous pris tous les jeudis pendant au moins 10 semaines !
Je vais adorer les jeudis ;-)
Et prendre du temps pour nous.

Je ne sais pas d'où ça vient, mais je me suis endormie très vite hier soir. Est-ce dû à la séance d'acu ou à notre douce soirée en amoureux ??
Mystère ! Mais peu importe, seul le résultat compte ;-)

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jeudi 26 novembre 2009

Acupuncture

Ce soir, 17h30, premier rendez-vous chez l'acupuncteur.

Premier constat, j'ai oublié mes analyses et tous mes examens récents, bien utiles dans notre contexte.
Deuxième constat, j'ai pas mon chéquier.

toute la blonditude en puissance !!!

Pour le chéquier, ça devrait s'arranger, pour les examens, j'espère qu'il pourra faire ça pour la première séance même si c'est pas l'idéal...

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mercredi 25 novembre 2009

Avec la PMA, fais le tri dans tes amis !

Après 3 ans et demi de galère, si je regarde autour de moi, le cercle de mes proches s’est quand même modifié…
Des amitiés se sont créées quand d’autres ce sont solidifiées ou d’autres ont complètement disparues !
Je n’aime pas cataloguer les gens et les mettre dans une case mais je ressens le besoin d’écrire cet article depuis des mois.
Alors au lieu de ronger mon frein dans mon coin, je préfère me lancer quitte à le faire de manière un peu brute et grossière voire exagérée…

La première catégorie, de choix, ce sont mes merveilles (de merveilleux bien sur) : ça peut être ceux dont on n’a jamais douté comme des connaissances récentes. Ils ont le mérite d’être là, vraiment. Dès que le besoin se fait sentir, ils sont votre béquille, ils vous réchauffent, vous rappelle qu’il reste des choses à vivre à coté.
Ils vous redonnent espoir, pansent vos plaies, vous secouent, vous permettent d’y voir plus clair, vous font sourire et rire et vous tendent la boite de mouchoirs quand c’est nécessaire. Ils font de leur mieux avec leurs mots, leur présence, et sont d’un soutien sans faille.
Ils sont extrêmement précieux dans un tel parcours.

Il y a les bonnes surprises : ceux dont vous ne soupçonniez pas qu’ils seraient d’un tel soutien ! Vous ne les pensiez pas si proches mais ce parcours ne les effraie pas, pas qu’ils le connaissent mais ils n’ont pas de gêne à vous écouter ou à vous en parler.

Il y a les mauvaises surprises : ceux sur qui vous comptiez et qui se révèlent complètement absents.
Mais qui en plus se croient plein de sollicitude à votre égard. Tellement qu’ils ne veulent pas vous embêter en se risquant à vous appeler pour vous glisser un petit mot gentil de temps en temps ou prendre de vos nouvelles. On ne sait jamais, ils pourraient déranger !!! Pour moi c’est de la pure lâcheté ! Ou de l’égoïsme…
Mais ils ne s’en rendront jamais compte et leur faire passer le message (ou plutôt essayer) serait une perte de temps.

Il y a ceux qui ont carrément pris leurs jambes à leur cou tellement ça les gêne (mais vous le saviez déjà alors c’est pas bien grave) !
Je vous jure, certains ont un niveau d’empathie proche de zéro, voire carrément négatif !!

Il y a aussi ceux qui ne sont pas au courant. Une partie s’en doute (après 3 ans de mariage, c’est assez évident d’être en essai bébé) et ceux qui ne s’en doutent absolument pas.
Dans les 2 cas, ce n’est pas si mal. Ca fait du bien aussi de ne pas en parler parfois et d’oublier ces problèmes le temps d’une soirée !

Il y a quelques années, je n’aurai pas forcément mis les personnes dans les mêmes cases.
Bon, si après ça je n’ai plus du tout d’amis, au moins, je saurai pourquoi ;-)
Enfin j’espère que mes merveilles sauront se reconnaitre parce que sans elles je m’effondre !

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lundi 23 novembre 2009

Y'en a marre de cogiter...





Vendredi soir, après un bon apéro entre filles, j’arrive à la maison, coure à la boite aux lettres sans aucun espoir, mais SI ! L’enveloppe est bien là.
Je croise le voisin qui a envie de discuter. Grr ! Ça retarde l’ouverture de mon courrier !!







Alors, coté bilan d’échec d’implantation, c’est impeccable, pas d’anticoagulant, immunité ok.
Biopsie de l’endomètre, ok également.
Le bilan hormonal est bon sur la majorité des paramètres mais défaillant au niveau de l’inhibine B (inférieur à 20 quand le seuil minimal est à 45) et démontre donc une insuffisance ovarienne.
Ce qui me parait étrange au final puisque mes échos de début de cycle sont normales, que l'IRM est (quasi-)normal aussi et que l’AMH est à 2,52.
Bref, après avoir bien cogité tout le vendredi soir et toute la nuit, j’ai décidé d’attendre lundi prochain mon rendez-vous avec le gynécologue.
Je pense qu’il prendra ce taux seulement comme un indicateur et pourra adapter le prochain traitement en conséquence.
Ca m’a pris 2 jours pour arriver à ça, mais ça vaut le coup.
J’ai beau être bien informée, je n’ai pas les compétences médicales pour interpréter tous ces taux de manière croisée et les regarder globalement.

Vivement le lundi 30/11 et encore plus le vendredi 4/12 (rdv biologiste) !
Reste encore les résultats du caryotype.

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Mon lustre

Je commençais à saturer de cette ampoule à mon plafond...
Mais entre la flemme de courir les magasins et le temps qui me manque, je n'avais toujours pas trouvé LE lustre pour mon salon.
Et puis je préfère les petites lumières indirectes disséminées un peu partout. Mais Doudou râle toujours de ne pas bien voir ce qu'il y a dans l'assiette.
C'est donc corrigé depuis hier, pas facile, facile de le faire pendre à la hauteur désirée mais mon amoureux s'en est sorti comme un chef !
Faut bien les complimenter de temps en temps ;-)



J'adôôre l'effet un peu pieuvre. Et puis je peux placer les "tentacules" comme je veux.
Prochaine étape : les chaises.
On attendra surement les soldes, pas envie de courir les magasins de chaises à l'approche de Noël!

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jeudi 19 novembre 2009

Mes chères collègues

Mes collègues ne connaissent absolument pas mes soucis, mais elles ont toutes été enceintes l’année dernière ou l’année en cours.
(Oui, je suis entourée de gonzesses, je vous raconte pas le taux d’œstrogènes au mètre carré et du coup les sensibilités avec lesquelles il faut jongler constamment…)

Les réflexions à la con, j’en ai vu un paquet.
Certaines m’étaient destinées : t’es vraiment has been toi, tu vois pas que la mode c’est d’être enceinte dans le service !!!
D’autres ne m’étaient pas destinées mais étaient vraiment cruelles : « celle-là n’arrive pas à tomber enceinte, mais si elle arrêtait de sortir aussi souvent, une vie plus saine, ça marcherait peut-être mieux ! » ou « si elle fait autant de fausses couches, c’est peut-être qu’elle n’est pas faite pour ça ! »
D’autres étaient des joyeuses pensées en l’air « je dois vraiment être hyper fertile : vu ma fatigue, je ne pensais pas tomber enceinte au premier coup!».

Moi qui pensais naïvement être tranquille quand elles seraient toutes rentrées de congé parental… Que nenni !!
Ces derniers temps, on dirait qu’elles se sont toutes passé le mot pour me motiver !
« Tu sais, c’est vraiment formidable d’avoir des enfants ! »
« Les enfants, on comprend seulement quand on en a que c’est l’essence de la vie, etc. »
Parce qu’il n’y en a pas une pour relever le niveau et se dire que peut-être ma situation n’est pas un choix…

Pourtant, je peux vous dire que passer ma vie à les écouter me donnerait plutôt envie de pas en faire des mômes.
Elles ne savent parler que de ça : la couleur du caca, la couleur des glaires, les rhumes et maladies en tout genre, le nombre de réveil par nuit, le coût des couches, etc.
Après avoir subi 12 mois de caressage de ventre (ben vi, elles étaient enceinte les unes après les autres), elles me montrent leurs loches énormes et douloureuses, me parle de leur grossesse qui était HORRIBLE, de leur accouchement qui était terrible, etc.
Elles se plaignent de ne plus pouvoir rien faire : plus de ciné, plus de resto, plus de sorties, plus d’amis… Alors que MOI, vous comprenez, j’ai de la chance de pouvoir faire tout ça, je n’ai pas d’enfant !
(De vous à moi, elles ne faisaient pas grand-chose avant alors c’est sur que maintenant à part leurs mômes, c’est le néant.)
Et elles concluent toujours par un « faites des gosses, j’te jure » avec un regard de biais et un petit sourire contrit…

J’imagine qu’une fois passée de l’autre coté, on a moins envie de les baffer, non ??

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Les piqûres, c’est pas que pour les filles !

Force est de croire que la persévérance paye…

Après une bonne année de discussion (harcèlement?) avec mon cher et tendre, il retourne enfin chez l’acupuncteur !
M. Lilou avait entamé des séances en août 2008, mais avait abandonné au bout de 5 semaines (1 séance/semaine).

C’est donc reparti pour un tour, lui aussi aura droit à ses petites picpics ;-)
On ne peut pas vraiment dire qu’il est ravi mais au moins, tout aura été tenté pour améliorer la qualité de ses petits soldats.

La bonne nouvelle (enfin lui semble s’en ficher complet !), c’est que je l’accompagne et que j’espère bien en profiter pour préparer la machine à bébé avant la FIV 4.

Rendez-vous pris le jeudi 26 novembre à 17h30.

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mercredi 18 novembre 2009

Etat d'ivresse

Depuis la semaine dernière, c'est pas génial, j'ai des vertiges...
Je suis moins surprise qu'au mois de juillet où cela s'est déjà produit.
Niveau sensation c'est comme quand on prend une bonne cuite, qu'on se met au lit et que ça tourne tellement qu'on ne peut même pas fermer les yeux...
Le truc affreux ! Où l'on se met à essayer de fixer un point et où on croise les doigts pour que le sommeil nous emporte enfin et que ce ne soit qu'un mauvais souvenir le lendemain !

Et ben, mon état en ce moment, c'est ça plusieurs fois par heure pendant quelques minutes...
que je sois debout, assise ou couchée...

En juillet, les analyses avaient démontrées une légère anémie et une tension faible.
Après 3 mois de traitement de fer (et de constipation...), v'là que ça recommence après un mois d'arrêt du traitement.
Demain, je reprends ma tension chez belle-maman, on verra bien...

Car en attendant, j'ai peur du malaise en conduisant ou en faisant du vélo...

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Je scrute la boite aux lettres

Je crois ne mettre jamais autant intéressée à ma boite aux lettres.
Moi qui suis plutôt du genre à relever le courrier 1 fois tous les 15 jours (je rate généralement les recommandés!!), en ce moment, j'y vais tous les jours !!
Et Doudou aussi.

Faut dire que nous sommes impatients d'avoir nos résultats.
Nous avons déjà reçu le spermogramme : du mieux sur la vitalité et les formes normales (effet labo ? vu que nous changeons de centre), mais la numération reste désespérément la même à 3 millions/ml...

De mon coté, je commence à angoisser sur les résultats hormonaux et de la biopsie...
Va-t-on me trouver quelque chose ?
Vaudrait-il mieux me trouver quelque chose ? Que l'on puisse le corriger et enfin espérer une FIV positive ??
J'en arrive à stresser que l'on trouve un problème génétique...

Doudou ayant fait ses analyses sanguines 6 jours avant moi n'a toujours pas reçu ses résultats, donc, c'est pas pour tout de suite les miens... Grr!

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Escapade à Grenade !

Grenade en Andalousie, pas Grenade en Haute-Garonne ;-)

Comme toujours, pas un jour férié ne nous échappe, et nous avons profité du 11 novembre pour nous envoler pour Grenade que je rêvais de visiter depuis plusieurs années.
La période était idéale : peu de touristes et beaucoup de soleil (27°C mi-novembre, on crache pas dessus!).

Grenade ne m'a pas déçue. La ville est très belle et les gens sont très accueillants.
Je ne pourrais malheureusement pas vous montrer de jolies photos puisque l'appareil n'a permis de prendre qu'une trentaine de photos avant de signaler qu'il n'avait plus de batterie (décision à effet immédiat et irrévocable...).

Le premier attrait de Grenade est l'Alhambra, superbe palais arabe. Nous y sommes restés une demi-journée à nous balader dans les palais, patios, jardins. L'endroit est grandiose avec des jeux d'eau et de fontaines partout, des colonnes et les fameux azulejos (carrelage mural) tous plus beaux les uns que les autres !
L'Alhambra étant sur une colline qui domine la ville, la vue y est superbe depuis certaines de ces tours de guet.


Le reste du séjour a été dédiée aux ballades en tout genre dans toute la ville et tous ces quartiers.
Certains quartiers sont très majestueux avec des églises et cathédrales grandioses, d'autres plus populaires font penser à la Grèce avec des minuscules ruelles et les maisons toutes blanches.
Le sol est extrêmement travaillé partout, et il vaut mieux être bien chaussé pour crapahuter des heures durant sur les petits galets. Les touristes estivaux doivent bien regretter d'être en tongs !

Nous avons également bien profité des bodegas de la ville. Un seul mot d'ordre : ne pas boire 2 verres au même endroit !
Heureusement que l'hôtel était en plein centre ville, bien pratique quand on rampe presque à la fin de la soirée ;-)
Les grenadins ont l'exquise habitude de servir un petit tapas pour chaque commande. Ce qui fait que vous pouvez facilement vous retrouver à manger de la paella à 16h lorsque vous commandez un soda !!!
J'adooooore :D
Bon c'est vrai que du coup, on grignote un truc toutes les 2 heures, mais c'était pas pour me déplaire, bien au contraire !

Nous sommes rentrés ravis et bien nourris :)

(Image Soledad Bravi)
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lundi 9 novembre 2009

Nouvelle semaine !

Enfin !
Je suis contente de démarrer une nouvelle semaine :D

La semaine dernière a été bien trop douloureuse…
Les événements familiaux très perturbants, beaucoup de larmes ont coulé, on a vu et eu beaucoup de trop de chagrin.

Alors, on a pris quelques jours pour aller se changer les idées.
On inverse la proportion semaine/week-end et on part en (petites) vacances demain soir :D

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Un rêve

Comme on en fait souvent…
Mais celui-là était un peu différent quand même.

J’étais enceinte, après tant d’échec, de douleurs, de médecine, de personnes tierces, j’étais enceinte.
Un petit test pipi qui vire au rose :D
Vous imaginez sans peine que nous étions aux anges !!!

Je n’étais pas stressée, même pas pressée d’aller faire la prise de sang.
Juste heureuse avec mon doudou de savourer ce nouveau bonheur.
Et pour mieux savourer encore, nous le gardions pour nous pendant un petit moment.
Notre secret, comme quand nous avons décidé de nous marier et que nous l’avons gardé pour nous pendant 3 semaines !

En PMA, en plus de tout ce qu’on vit (médicalisation, examens, traitements, douleurs, échecs, attente, espoirs/désespoirs), en plus de ne pas faire un bébé dans l’intimité, nous ne pouvons pas (ou presque) décider de quand l’annoncer à nos proches. C’est terrible en fait d’être privé de l’effet d’annonce… Ceux qui sont au courant attendent impatiemment le verdict comme nous…

Alors oui, dans mon rêve, peut-être que nous avions gardé pour nous une tentative ou qu’il s’agissait d’un bébé miracle, mais l’issue, heureuse, nous l’avons gardé secrète quelques temps, et nous nous sentions les rois du monde ;-)

Ce rêve, c’était un bonbon…
Mais ce n’était qu’un rêve, suivi d’un bien triste réveil…

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Un samedi pas comme les autres.

Samedi matin, J3 du cycle, c’est donc parti pour réaliser tous les examens à la clinique.
A savoir :
- une prise de sang (caryotype, bilan d’échec d’implantation, bilan hormonal)
- une biopsie de l’endomètre
- une échographie (surface ovarienne, comptage folliculaire)

Les ordonnances précises toutes de se rendre au secrétariat du gynéco entre 7h15 et 9h15, sans rendez-vous.
Pour un samedi matin, je n’y vais pas trop tôt, 8h00.

Une fois sur place, je vous passe mes déboires pour savoir où me rendre : je me suis trompée à chaque fois, j’ai confondu systématiquement le laboratoire d’analyse et le laboratoire de biologie.
Faut dire que la secrétaire est très proche de la conasse blonde (chuis blonde, ne vous méprenez pas !) et est très avare en explication (« portez ça au labo »). Sauf que quand c’est la première fois, on ne pense pas à demander « lequel labo ?? » !
Donc, j’ai monté quelques étages plusieurs fois pour rien et fais beaucoup de pas pour rien…

Première étape : prise de sang.
Pas moins de 11 tubes prélevés, après les 20 minutes de repos obligatoire. En sortant, il pleut des cordes (je n’ai ni parapluie, ni capuche…), l’infirmière me propose donc une boisson chaude et des gâteaux en attendant. Merci m’dame :D

Ensuite, je reviens au secrétariat du gynéco pour attendre une bonne heure mon tour.

Une fois à moi, le gygy me fait l’écho par voie endovaginale en 3 minutes chrono.
Il commence par me demander si j’ai déjà eu ce genre d’écho ! Je lui réponds que oui, malheureusement, après 3 fiv, j’ai l’habitude…
Heureusement qu’il est rapide, les étriers sont mal mis et ça me scie derrière les genoux…

Ensuite on passe au prélèvement de l’endomètre.
« Alors, je vais vous faire le prélèvement, ça va faire mal ».
Quoi ???
« Oui, c’est comme un frottis, mais dans l’utérus. Allez, j’enfonce le spéculum et on y va, ça sera rapide ! »
Avant cela, il me demande de tenir 2 fioles dans lesquelles il mettra le prélèvement. Comme ça, je ne peux même pas m’accrocher à la table…
Au moment où il a enfoncé son truc, je me suis mise à hurler « sortez ! » et lui s’est mis à me calmer « Respirez madame » !
Ca a duré 5 secondes, 5 secondes de trop pour moi.
Je crois que je ne supporte plus du tout d’écarter les jambes et de faire tous ces examens.

Le médecin est parti après m’avoir dit que j’allais avoir des contractions pendant un petit moment…
J’ai fondu en larmes, j’avais honte de pleurer pour ça mais ça sortait tout seul.

Pourtant moralement, je me sens encore assez forte, prête à encaisser la prochaine tentative.
Mais mon corps se rappelle trop… Cette putain de mémoire de la douleur corporelle est bien là et se rappelle à moi bien trop souvent…

Je suis sortie de l’hôpital 2h30 plus tard.
J’ai rejoins mon amoureux en ville pour boire un chocolat et commencer les cadeaux de noël ! Sous la pluie… So romantic ;-)

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vendredi 6 novembre 2009

"Mon mari"

Notre Carlita nationale se plait tant à appeler notre président comme ça !
A la fois, c'est sur, c'est ce qu'il est pour elle.
Tout comme Céline Dion qui appelle son René comme ça à tout bout de champ.

Mais moi, je n'y arrive pas... Je ne peux pas m’y résoudre, ça m’écorche la langue…
Ca me file un coup de vieux, d'au moins dix bonnes années !

Mais je compense largement par : doudou, bouchon, chouchou, loulou, dou, chou (auquel il répond Fleur!), poupougne, mon ange, mon amour, mon chéri.
En société, c'est "mon amoureux".
Sauf à la limite pour l'administratif (monsieur me fait faire tous ces papiers...) où je consens de l'appeler mon mari.

Mais une chose est sûre, c'est avec fierté que je le nommerai « le père de mes enfants », sans prendre une ride !

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La cup c'est (re)party...

Je vais donc pouvoir refaire toute la batterie d'examen pour le nouveau centre.
Tout sauf l'hystérosalpingographie. Ouf !
Quoique que New Gygy a évoqué la possibilité de faire une hystéroscopie selon les résultats des examens. A suivre, je m'emballe pas.

Demain matin, je dois donc me présenter entre 7h15 et 9h15 (parfait pour un samedi...) au secrétariat de New Gygy et suivre patiemment leurs indications.
Je vais avoir droit à :
- une nouvelle fois écarter les gambettes pour une biopsie de l'endomètre et une échographie.
Hum, à J3, c'est bon, c'est pas du tout cracra... Je vais tout de suite me sentir à l'aise...

- une sacrée prise de sang pour le bilan hormonal, le bilan d'échec d'implantation, les sérologies, la rubéole, la toxo et le caryotype.

Doudou y a été cette semaine pour son 19ème spermo (mais le 1er dans ce centre) et la prise de sang. Il avait le bilan hormonal, les sérologies et le caryotype. Ils lui ont pris pas moins de 7 tubes!
Du coup, il est très inquiet pour moi, vu que ma liste de courses est bien plus longue que la sienne, il a peur qu'on me vide complètement !!

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mardi 3 novembre 2009

La vie est vraiment une salope...

Excusez ma vulgarité mais en ce moment, je mettrais bien des salopes et putain dans toutes mes phrases…

La vie ne nous épargne pas, nous le savons depuis longtemps, mais l'acharnement qu'elle met à nous attrister est hallucinant…

Doudou vient de perdre une de ces tantes, dans des conditions inacceptables...
Certes la vie n'a de valeur que parce qu'elle n'est pas éternelle, mais personne ne devrait succomber à une maladie...
Le cancer ne devrait pas exister !!!

En plus de cela, elle laisse ses 3 enfants, d’à peu près mon âge.
Je n’arrête pas de me projeter dans leur situation et de me dire que je ne supporterai pas de perdre ma mère…
Mais voilà, cette putain de vie ne leur laisse pas le choix…

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lundi 2 novembre 2009

Mon deuxième nid

J’ai la chance de pouvoir aller m’oxygéner au bord de la mer aussi souvent que je le désire, mes beaux-parents ayant une maison en bord de mer.
Pour moi c’est mon second cocon. Je peux m’y réfugier quand je veux.
Et je n’hésite pas, même (surtout) l’hiver.

Et oui, l’été, il y a plein de monde, aussi bien dans la maison qu’à l’extérieur !
Alors que l’hiver, la maison est vide, et les plages et balades nous appartiennent ;-)
Il y fait bien plus chaud qu’ici, les arbres sont encore en fleurs, et nous pouvons déjeuner dehors en débardeur !
Même en janvier, nous mangeons dehors avec un pull et profitons du soleil.




Nous y avons nos habitudes comme dans notre vrai chez-nous.
Ca fait un bien fou d’y aller, c’est comme des mini-vacances.
Même si nous avons bien hâte d’y voir gambader un petit.
Belle-maman a déjà fait installer la barrière au bord de la piscine l’année dernière…

(c'est bien moi qui fais la roue !)

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Mes grands-parents

J’y suis particulièrement attachée parce qu’ils se sont beaucoup occupés de moi petite, voire, j’ai même vécu chez eux quelques mois à l’âge de 5 ans lorsque ma mère a été hospitalisée plusieurs mois suite à un accident de voiture.
Et puis ils sont géniaux (je vous rassure, ils ont des défauts !), même encore avec leurs derniers petits enfants (des jumeaux de 11 ans dont ils s’occupent le plus souvent possible pour soulager la maman gravement malade).

Jusqu’à présent, je les avais tenus à l’écart de notre problématique. Mais c’était sans compter sur mon grand-père, bien curieux qui ne lassait jamais de demander en public quand nous lui ferions un petit !
Et ma grand-mère d’ajouter, en août dernier, « faut pas trainer, de nos jours, la fertilité est en baisse… » Je sais mamie, je sais…

Des centaines de kilomètres nous séparent, alors nous ne nous voyons pas souvent, le téléphone compense !
Depuis des semaines, je pense à les appeler pour leur expliquer notre problème, c’est chose faite depuis hier soir.

Je n’ai pas échappé à l’éternel « faut éviter d’y penser, le psychisme est particulièrement fort dans ces problèmes ». J’ai même eu droit à un « vous avez des libertés que d’autres non pas, sachez en profitez ».
Celle-là, elle m’a sciée… Certes, elle est juste, mais des milliers de couples ayant les mêmes libertés que nous, font des enfants en claquant des doigts, en oubliant leur pilule une fois…

Mais surtout, je ne m’attendais pas à entendre ma grand-mère pleurer à chaudes larmes, à mon grand-père qui me crie qu’il m’aime…
Les entendre m’a bouleversé…
J’ai très mal dormi...

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