Resto "Chez Fazoul", vieille table toulousaine, perdu dans les ruelles du quartier des Antiquaires. Quartier chic et agréable où il fait bon flâner dans les ruelles et cet univers de brique rose avec une succession d'immeubles et de cours intérieures, d'anciens hôtels particuliers et de nombreux restaurants.
J'ai commencé à les essayer le midi, mais ici, je ne parle que des restos du soir !
Le resto est assez petit, 2 salles à échelle humaine. Avec notre tablée de 14, on en remplissait quasiment une !
Le première salle a une énorme cheminée, dans lequel un joli feu dansait.
Les murs sont entièrement en briques roses, ce qui est plutôt rares (en dehors des caves), bien entretenus, les plafonds ont de belles poutres.
Coté assiette, ça se la pète un peu...
Tout est bien présenté, en petite quantité, et finalement un peu trop basique.
Quel que soit le plat choisi (entrecôte, volaille, poisson -enfin saumon comme trop souvent), tout le monde a le même accompagnement, le chef ne se foule pas...
coté dessert, après nous avoir vendu une sucette glacée à base de glace vanille, noix de pécan et je ne sais plus quoi, sur un lit de confiture de lait (7 commandes / 14 personnes), le serveur est revenu, totalement désolé, pour nous indiquer qu'il n'en avait plus... Personnellement, je me suis résignée à prendre une tarte au citron meringuée, bien trop sucrée (et peut-être même industrielle...).
Le vin était excellent quelle que soit sa couleur.
J'ai aimé : la salle, le prix du menu (entrée-plat-dessert pour 20€), le choix des vins
J'ai pas aimé : les plats pas assez recherchés, ni copieux (surtout le cassoulet, et ses haricots apas suffisamment trempés)
J'y reviendrai ? non
.
.
Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !
Pour le moment, le sort s'acharne... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !
mercredi 31 mars 2010
Premier pas dans l’adoption
Réunion d’information vendredi dernier au Conseil Général à 9h.
Bien sur, nous arrivons en retard (quart d’heure toulousain) à cause d’un accident sur le périph…
Et puis, le CG est grand et mal indiqué.
Et puis, on n’a qu’un œil ouvert, rapport à la soirée de la veille et à notre courte nuit…
On débarque dans une salle surchargée où il y a près de 50 personnes.
Les personnes écoute attentivement deux femmes, dont une, veuillez noter la délicatesse du CG, est enceinte jusqu’au cou ! Tellement inapproprié et indélicat que ça m’a fait marrer !
Bon de toute manière, il m’en fallait peu pour me marrer vendredi.
Tellement contente d’avoir ma journée, d’avoir passé une bonne soirée, d’avoir du soleil et de déjeuner en terrasse avec mon homme.
Et heureusement, parce qu’ils nous ont pas vraiment donné d’espoir…
Passons, et rentrons dans le vif du sujet…
L’adoption ne sera pas une mince affaire, nous prendra beaucoup de temps et d’énergie.
En gros, l’obtention de l’agrément sera un doux voyage en comparaison de ce que nous vivrons ensuite, jusqu’à l’arrivée d’un enfant.
La réunion était très administrative avec la présentation de leur service, les démarches et documents pour la demande d’agrément, les types d’adoption une fois l’agrément en poche.
J’ai tout noté dans un beau cahier.
Une fois que nous aurons complété le dossier (il nous manque la lettre de description de notre projet), un travailleur prendre contact avec nous sous un mois pour nous rencontrer à domicile. Nous devrons le revoir à plusieurs reprises ainsi qu’un psychiatre.
Lors de ces rencontres, nous aborderons l’ensemble de notre vie : enfant, famille, adolescence, rencontre, boulot, PMA, projet d’avenir, etc.
Nous devrons parler de nos choix : nombre d’enfants (1 ou 2) et âge de l’enfant.
A l’issue de ces rencontres, ils émettront leur avis quant à notre profil social et psychologique. Auquel, attention, nous pourrons demander d’apporter des modifications si nous le souhaitons.
Une fois cela validé, notre dossier passera en commission.
En gros, ils mettent 9 à 12 mois pour donner l’agrément ou le refuser.
A partir de là, nous devrons commencer les « vraies » démarches.
Soit une adoption en France d’un pupille de la nation (plutôt des bébés de plus de 6 mois), soit une adoption à l’internationale accompagné par un organisme (appelé OAA), soit individuelle (sans accompagnement).
Quelques chiffres pour bien comprendre l’étendue des dégâts…
En 2009, en Haute-Garonne :
- 650 agréments en cours, en attente d’enfant
- 71 enfants adoptés à l’international (trois pays principaux : Colombie, Haïti, Russie, une quinzaine chacun)
- 10 enfants en France
Soit 81 enfants adoptés en 2009, en Haute-Garonne, c’est peu, très peu…
Et puis, c’est moins qu’en 2008, et moins qu’en 2007, etc.
Les délais se rallongent, blablabli, blablabla…
Les couples se sentent attirés par les pupilles de la nation parce qu’il s’agit de bébé et vont tout de même pouvoir pouponner, mais le nombre d’enfant nés sous le secret est très faible. Les critères sont restrictifs : être mariés, sans enfant, plutôt jeune (entre 28 ans, âge minimal pour adopter, et 40 ans). Mais quels sont les autres critères ?? Comment font-ils leur choix ?
Les critères psycho et sociaux jouent forcément…
Bien sur, nous ferons la demande pour une adoption en France (qui en plus est gratuite) mais aussi à l’international auprès d’un OAA (chaque OAA intervient dans un nombre de pays restreint)
Mais il faut encore qu’un OAA accepte notre dossier (ils en ont déjà trop).
Avant de faire la demande auprès de ces organismes, il faudra choisir les pays qui nous attirent. On a bien le temps de réfléchir à tout ça…
Un des couples a demandé si le CG ou d’autres organismes participaient au financement d’une adoption (Ex. autour de 9000€ pour la Colombie, frais des billets d’avion et des 5 semaines sur place inclus). La bonne femme du CG lui a répondu que le temps que les démarches se fassent, ils auraient le temps de mettre de coté ! Hallucinant…
Pour revenir à nous, je me suis sentie boostée sur l’adoption en France que j’avais complètement occultée mais assez démotivée par tant de longueurs et de galères dans les démarches.
Nous nous sommes fixés comme deadline de finir le dossier d’ici ce w-e, histoire d’avoir amorcé les démarches avant le TEC (une vague impression d’un filet de sécurité).
Anecdote : hier soir, chez le médecin agréé pour avoir notre certification de non contre-indication à l’adoption, le doc y va de sa petite histoire (vous savez celle du voisin qui a adopté puis pour qui ça a marché, ou celle qui s’est mise au tricot et hop, un polichinel dans le tiroir, etc.) : « moi, ma nièce, elle a fait 4 FIV, et ben tiens, ça n’a pas marché ! Bon, elle avait déjà eu un enfant sans aide, elle ! »
Pour la 1ère fois qu’on nous racontait une histoire qui n’a pas marché, ça se note !!!
Rien à voir mais, j'ai 2 restos de retard...
Bien sur, nous arrivons en retard (quart d’heure toulousain) à cause d’un accident sur le périph…
Et puis, le CG est grand et mal indiqué.
Et puis, on n’a qu’un œil ouvert, rapport à la soirée de la veille et à notre courte nuit…
On débarque dans une salle surchargée où il y a près de 50 personnes.
Les personnes écoute attentivement deux femmes, dont une, veuillez noter la délicatesse du CG, est enceinte jusqu’au cou ! Tellement inapproprié et indélicat que ça m’a fait marrer !
Bon de toute manière, il m’en fallait peu pour me marrer vendredi.
Tellement contente d’avoir ma journée, d’avoir passé une bonne soirée, d’avoir du soleil et de déjeuner en terrasse avec mon homme.
Et heureusement, parce qu’ils nous ont pas vraiment donné d’espoir…
Passons, et rentrons dans le vif du sujet…
L’adoption ne sera pas une mince affaire, nous prendra beaucoup de temps et d’énergie.
En gros, l’obtention de l’agrément sera un doux voyage en comparaison de ce que nous vivrons ensuite, jusqu’à l’arrivée d’un enfant.
La réunion était très administrative avec la présentation de leur service, les démarches et documents pour la demande d’agrément, les types d’adoption une fois l’agrément en poche.
J’ai tout noté dans un beau cahier.
Une fois que nous aurons complété le dossier (il nous manque la lettre de description de notre projet), un travailleur prendre contact avec nous sous un mois pour nous rencontrer à domicile. Nous devrons le revoir à plusieurs reprises ainsi qu’un psychiatre.
Lors de ces rencontres, nous aborderons l’ensemble de notre vie : enfant, famille, adolescence, rencontre, boulot, PMA, projet d’avenir, etc.
Nous devrons parler de nos choix : nombre d’enfants (1 ou 2) et âge de l’enfant.
A l’issue de ces rencontres, ils émettront leur avis quant à notre profil social et psychologique. Auquel, attention, nous pourrons demander d’apporter des modifications si nous le souhaitons.
Une fois cela validé, notre dossier passera en commission.
En gros, ils mettent 9 à 12 mois pour donner l’agrément ou le refuser.
A partir de là, nous devrons commencer les « vraies » démarches.
Soit une adoption en France d’un pupille de la nation (plutôt des bébés de plus de 6 mois), soit une adoption à l’internationale accompagné par un organisme (appelé OAA), soit individuelle (sans accompagnement).
Quelques chiffres pour bien comprendre l’étendue des dégâts…
En 2009, en Haute-Garonne :
- 650 agréments en cours, en attente d’enfant
- 71 enfants adoptés à l’international (trois pays principaux : Colombie, Haïti, Russie, une quinzaine chacun)
- 10 enfants en France
Soit 81 enfants adoptés en 2009, en Haute-Garonne, c’est peu, très peu…
Et puis, c’est moins qu’en 2008, et moins qu’en 2007, etc.
Les délais se rallongent, blablabli, blablabla…
Les couples se sentent attirés par les pupilles de la nation parce qu’il s’agit de bébé et vont tout de même pouvoir pouponner, mais le nombre d’enfant nés sous le secret est très faible. Les critères sont restrictifs : être mariés, sans enfant, plutôt jeune (entre 28 ans, âge minimal pour adopter, et 40 ans). Mais quels sont les autres critères ?? Comment font-ils leur choix ?
Les critères psycho et sociaux jouent forcément…
Bien sur, nous ferons la demande pour une adoption en France (qui en plus est gratuite) mais aussi à l’international auprès d’un OAA (chaque OAA intervient dans un nombre de pays restreint)
Mais il faut encore qu’un OAA accepte notre dossier (ils en ont déjà trop).
Avant de faire la demande auprès de ces organismes, il faudra choisir les pays qui nous attirent. On a bien le temps de réfléchir à tout ça…
Un des couples a demandé si le CG ou d’autres organismes participaient au financement d’une adoption (Ex. autour de 9000€ pour la Colombie, frais des billets d’avion et des 5 semaines sur place inclus). La bonne femme du CG lui a répondu que le temps que les démarches se fassent, ils auraient le temps de mettre de coté ! Hallucinant…
Pour revenir à nous, je me suis sentie boostée sur l’adoption en France que j’avais complètement occultée mais assez démotivée par tant de longueurs et de galères dans les démarches.
Nous nous sommes fixés comme deadline de finir le dossier d’ici ce w-e, histoire d’avoir amorcé les démarches avant le TEC (une vague impression d’un filet de sécurité).
Anecdote : hier soir, chez le médecin agréé pour avoir notre certification de non contre-indication à l’adoption, le doc y va de sa petite histoire (vous savez celle du voisin qui a adopté puis pour qui ça a marché, ou celle qui s’est mise au tricot et hop, un polichinel dans le tiroir, etc.) : « moi, ma nièce, elle a fait 4 FIV, et ben tiens, ça n’a pas marché ! Bon, elle avait déjà eu un enfant sans aide, elle ! »
Pour la 1ère fois qu’on nous racontait une histoire qui n’a pas marché, ça se note !!!
Rien à voir mais, j'ai 2 restos de retard...
dimanche 28 mars 2010
En route pour le TEC
Aujourd'hui J1 !
Début du Provames ce matin (ou plutôt ce midi), épaissis toi petit
endomètre.
J'espère préparer un nid douillet a nos petits congelés.
Début du Provames ce matin (ou plutôt ce midi), épaissis toi petit
endomètre.
J'espère préparer un nid douillet a nos petits congelés.
samedi 27 mars 2010
Une soirée pleine de gaïeté
Jeudi soir : escapade au restaurant La Gaïété, place des tiercerettes, une jolie place au coeur du quartier Arnaud Bernard, toute proche de la fac, et donc lieu privilégié des étudiants, un jeudi soir.
Le resto n'était rien qu'à nous (enfin à nous 8), pourtant, le lieu est accueillant, le patron fort sympathique, la cuisine fraiche et extra. Mais il est ouvert depuis peu. J'ai d'ailleurs promis d'aller déposer des commentaires un peu partout pour faire la pub (j'allais pas lui parler de mon blog quand même!!!)
La déco reprend quelques souvenirs de notre enfance, avec au mur les petites voitures, nos vieux 45 tours (Goldorak, Carlos et ses big bisous, Bioman), des objets très "récup" dans le salon où nous avons pris l'apéro en attendant que tout le monde arrive.
En même temps, les murs sont en briques roses, et on repère quelques touches orientales à travers des bouts de tissus, des plats, des arabesques au mur.
Les toilettes sont très sympas, et vous pouvez laisser une touche perso sur le tableau à la craie ;-)
Enfin dans l'assiette : de la bonne viande, du poisson sauce aux agrumes, des brochettes de gambas géantes !
Et le chef ne se contente pas d'un simple accompagnement frites-salade, ça fait plaisir : des frites, une pomme de terre fondante, un flan poireaux-épinard.
Quand aux desserts : tiramisu excellent, gâteau au chocolat froid genre mousse maison hyper compacte avec une glace caramel à la fleur de sel, pain perdu à commander au début du repas pour un meilleur trempage :)
Le vin rouge était local, seul hic le rosé, absolument dégueulasse...
Le patron nous a offert l'armagnac au dessert. Hum !
Sachant qu'il avait oublié de nous compter l'apéro... Promis on y reviendra !
Sachant que nous étions en RTT le lendemain, nous avons continué dans un des lieux incontournables de la ville : la cale sèche (il existe le même bar à Montpellier : le barberousse). Là, on est toute suite dans le bain : on est 10 au m², ça colle de partout, la déco ressemble à un bateau pirate et on ne boit que du rhum. Quelque shooter plus tard, il est temps de rentrer.
On a trouvé la méthode parfaite avec Doudou pour ne prendre qu'un vélib' pour 2! C'était génial, quoiqu'un peu dangereux...
Après 5h de sommeil, nous étions fin prêt pour la réunion Adoption au Conseil Général... Je vous raconte ça lundi ;-)
J'ai aimé : la déco, l'accueil, la cuisine
J'ai pas aimé : le rosé
J'y reviendrai : OUI !
.
Le resto n'était rien qu'à nous (enfin à nous 8), pourtant, le lieu est accueillant, le patron fort sympathique, la cuisine fraiche et extra. Mais il est ouvert depuis peu. J'ai d'ailleurs promis d'aller déposer des commentaires un peu partout pour faire la pub (j'allais pas lui parler de mon blog quand même!!!)
La déco reprend quelques souvenirs de notre enfance, avec au mur les petites voitures, nos vieux 45 tours (Goldorak, Carlos et ses big bisous, Bioman), des objets très "récup" dans le salon où nous avons pris l'apéro en attendant que tout le monde arrive.
En même temps, les murs sont en briques roses, et on repère quelques touches orientales à travers des bouts de tissus, des plats, des arabesques au mur.
Les toilettes sont très sympas, et vous pouvez laisser une touche perso sur le tableau à la craie ;-)
Enfin dans l'assiette : de la bonne viande, du poisson sauce aux agrumes, des brochettes de gambas géantes !
Et le chef ne se contente pas d'un simple accompagnement frites-salade, ça fait plaisir : des frites, une pomme de terre fondante, un flan poireaux-épinard.
Quand aux desserts : tiramisu excellent, gâteau au chocolat froid genre mousse maison hyper compacte avec une glace caramel à la fleur de sel, pain perdu à commander au début du repas pour un meilleur trempage :)
Le vin rouge était local, seul hic le rosé, absolument dégueulasse...
Le patron nous a offert l'armagnac au dessert. Hum !
Sachant qu'il avait oublié de nous compter l'apéro... Promis on y reviendra !
Sachant que nous étions en RTT le lendemain, nous avons continué dans un des lieux incontournables de la ville : la cale sèche (il existe le même bar à Montpellier : le barberousse). Là, on est toute suite dans le bain : on est 10 au m², ça colle de partout, la déco ressemble à un bateau pirate et on ne boit que du rhum. Quelque shooter plus tard, il est temps de rentrer.
On a trouvé la méthode parfaite avec Doudou pour ne prendre qu'un vélib' pour 2! C'était génial, quoiqu'un peu dangereux...
Après 5h de sommeil, nous étions fin prêt pour la réunion Adoption au Conseil Général... Je vous raconte ça lundi ;-)
J'ai aimé : la déco, l'accueil, la cuisine
J'ai pas aimé : le rosé
J'y reviendrai : OUI !
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mercredi 24 mars 2010
1 an...
... que j'ai arrêté de fumer :)
J'en suis très fière !
Je ne pensais pas y arriver, j'étais vraiment accro. Mais finalement, je n'y ai pas retouché, ni ça, ni les cigarettes magiques.
Ça n'a pas été aussi dur que je le pensais. Le magnétiseur m'a vraiment aidé.
D'ailleurs, je lui ai envoyé tellement de gens qu'il devrait me filer une commission ;-)
Ça ne m'a pas apporté de bébé, mais ça me donne une meilleure santé, et ça nous permet de faire nos FIV chez Dieu.
J'ai pris un peu de poids, mais finalement pas tant que ça : en 15 mois entre les traitements pour les 4 FIV et l'arrêt de la clope, j'ai pris entre 4 et 5 kilos (0 gramme sur la dernière FIV. Yep!).
Je ne m'en sors pas trop mal je pense !
.
J'en suis très fière !
Je ne pensais pas y arriver, j'étais vraiment accro. Mais finalement, je n'y ai pas retouché, ni ça, ni les cigarettes magiques.
Ça n'a pas été aussi dur que je le pensais. Le magnétiseur m'a vraiment aidé.
D'ailleurs, je lui ai envoyé tellement de gens qu'il devrait me filer une commission ;-)
Ça ne m'a pas apporté de bébé, mais ça me donne une meilleure santé, et ça nous permet de faire nos FIV chez Dieu.
J'ai pris un peu de poids, mais finalement pas tant que ça : en 15 mois entre les traitements pour les 4 FIV et l'arrêt de la clope, j'ai pris entre 4 et 5 kilos (0 gramme sur la dernière FIV. Yep!).
Je ne m'en sors pas trop mal je pense !
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lundi 22 mars 2010
C’est le printemps !
Même si on ne s’en rend pas bien compte aujourd’hui avec ce temps tout pourri…
Un printemps de plus sans enfant, je vais donc consacrer mon temps à mon mini-potager.
Nous avons démarré ce week-end : bêcher et biner étaient les mots d’ordre.
Le terrain est maintenant prêt.
On commence doucement mais surement : 12 pieds de fraises et 4 pieds de fraises des bois.
J’ai consacré un petit bout aux tomates cerise, déjà semées.
Pour les tomates, les vraies, nous allons encore attendre un bon mois.
J’en ai profité pour planter des œillets d’inde pour protéger les tomates de certaines maladies, des soucis pour favoriser la pollinisation, des anémones qui fleuriront en juillet simplement parce que c’est beau.
J’aime passer du temps au jardin : planter, tailler, organiser, arracher, ça me vide la tête !
Et pour la première fois, j’ai passé la tondeuse ! Ca détend :)
Le facteur n'est pas pressé...
... Ou plutôt le conseil Général : 2 semaines pour recevoir le dossier de demande d'agrément.
La documentation reçue parait complexe, mais le dossier ne comporte quelques pages.
Je ne pense pas lire la documentation avant un bon moment!
Il faut fournir plusieurs documents. J'ai donc fait les demandes ce matin pour les extraits de nos casiers judiciaires et de nos actes de naissance complets aux mairies concernées.
Reste à photocopier nos pièces d'identités, le livret de famille et tous les éléments donnant des indications sur nos revenus.
Nous avons une réunion d'informations ce vendredi. L'heure est encore confuse...
Au téléphone, on me dit de 9h à 11h, et sur la convocation papier , il y a écrit 14h à 16h.
Doudou est complètement déboussolé par ce dossier, limite en panique.
Pour ma part, ça reste totalement irréel, genre "on en a pas besoin", effet dû très probablement au TEC à venir !
Pour autant, en bonne petite fourmi, je m'attache à réunir les pièces les unes après les autres, sans vraiment prendre la mesure de ce que je suis en train de faire... A croire que je fais cela pour une autre personne que moi !
De toute manière, je suis en plein dans les galères administratives. Je viens seulement de me rendre compte que la mutuelle avait "oublié" de nous rembourser depuis... le 1er janvier 2008 !
Je m'en vais donc de ce pas à la Poste, envoyer en recommandé, les décomptes transmis par la CPAM (en 3 jours, délai postaux inclus!) depuis 2008 (vous gardez vos relevés de remboursement vous??).
.
La documentation reçue parait complexe, mais le dossier ne comporte quelques pages.
Je ne pense pas lire la documentation avant un bon moment!
Il faut fournir plusieurs documents. J'ai donc fait les demandes ce matin pour les extraits de nos casiers judiciaires et de nos actes de naissance complets aux mairies concernées.
Reste à photocopier nos pièces d'identités, le livret de famille et tous les éléments donnant des indications sur nos revenus.
Nous avons une réunion d'informations ce vendredi. L'heure est encore confuse...
Au téléphone, on me dit de 9h à 11h, et sur la convocation papier , il y a écrit 14h à 16h.
Doudou est complètement déboussolé par ce dossier, limite en panique.
Pour ma part, ça reste totalement irréel, genre "on en a pas besoin", effet dû très probablement au TEC à venir !
Pour autant, en bonne petite fourmi, je m'attache à réunir les pièces les unes après les autres, sans vraiment prendre la mesure de ce que je suis en train de faire... A croire que je fais cela pour une autre personne que moi !
De toute manière, je suis en plein dans les galères administratives. Je viens seulement de me rendre compte que la mutuelle avait "oublié" de nous rembourser depuis... le 1er janvier 2008 !
Je m'en vais donc de ce pas à la Poste, envoyer en recommandé, les décomptes transmis par la CPAM (en 3 jours, délai postaux inclus!) depuis 2008 (vous gardez vos relevés de remboursement vous??).
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mercredi 17 mars 2010
Autre jour, autre resto…
Mais toujours de la viande à la carte !
Moi qui n’aime pas beaucoup la viande, me voilà encore servie ce soir au « Le fil à la une ».
Placé aux abords du pont neuf (ne vous méprenez pas, c’est le plus vieux pont de la ville !), on y jouit dès le printemps de merveilleux couchers de soleil, confortablement installé sur les quelques tables à l’extérieur.
Hier soir, malgré les premières douceurs printanières, nous nous sommes précipités à l’intérieur !
L’accueil est charmant, le patron est venu nous voir à 2 reprises, très à l’aise.
Nous avons eu droit à un « ça va les p’tits loups ? » très amical pour une première rencontre !
L’ambiance est très rétro, très bistrot. La déco est chaleureuse avec ses matériaux bruts, les objets bric-à-brac autour du bar et des coussins disséminés un peu partout. Des plaids blanc sont mêmes disponibles sur la plupart des chaises !
Au sous-sol, une belle cave toulousaine comme on les aime, repère idéal pour les amoureux. Quelques chaises Louis XV, une méridienne, des lumières tamisées, quelques bougies, et ça ne sent pas le renfermé, ce qui est rare ;-)
Coté assiette, une carte simple : quelques entrées, bavette ou entrecôte au poids, dessert. Quelques suggestions du jour s’ajoutent. La marée n’a pas permis une suggestion poisson hier soir, dommage pour moi !
Je me suis contentée de plusieurs entrées : ravioles à la roquette, brochette de gambas et fondue de poireaux, brochette de poulet au lard.
Quant aux 2 loulous qui m’accompagnaient, ils se sont régalés d’une bonne grosse bavette (et de la moitié des mes entrées…).
Les bouteilles de vin sont à prix raisonnable, et on ne paie que ce qu’on boit (il mesure ce qu’il reste dans la bouteille).
Du coup, j’ai été étonnée du prix du vin au verre…. A titre d’exemple : une demi bouteille de Corbière à 5 euros, alors qu’un verre est à 3,5 euros…
Les desserts sont fait maison, et à tomber par terre, et très bien présenté. Les hommes ont opté pour un moelleux au chocolat et un tiramisu, et moi pour un banofi (tarte sablée, bananes, confiture de lait, crème fouettée) : une tuerie :)
Le tiramisu n’était pas terrible : trop de biscuit, trop d’alcool.
Nous sommes rentrés l’estomac bien rempli !
En sortant, pour un autre dernier verre, vous pouvez faire quelques mètres et atterrir sur le trottoir du Filochard, repère incontournable des babas cool (étudiants ou pas) pour siroter une bière artisanale. Attention à ne pas vous faire écraser…
J’ai aimé : le cadre, les ravioles, l’accueil
J’ai pas aimé : encore de la viande, l’addition (pour ce petit resto)
Je reviendrai ? oui, à l’heure de l’apéro cet été
.
Moi qui n’aime pas beaucoup la viande, me voilà encore servie ce soir au « Le fil à la une ».
Placé aux abords du pont neuf (ne vous méprenez pas, c’est le plus vieux pont de la ville !), on y jouit dès le printemps de merveilleux couchers de soleil, confortablement installé sur les quelques tables à l’extérieur.
Hier soir, malgré les premières douceurs printanières, nous nous sommes précipités à l’intérieur !
L’accueil est charmant, le patron est venu nous voir à 2 reprises, très à l’aise.
Nous avons eu droit à un « ça va les p’tits loups ? » très amical pour une première rencontre !
L’ambiance est très rétro, très bistrot. La déco est chaleureuse avec ses matériaux bruts, les objets bric-à-brac autour du bar et des coussins disséminés un peu partout. Des plaids blanc sont mêmes disponibles sur la plupart des chaises !
Au sous-sol, une belle cave toulousaine comme on les aime, repère idéal pour les amoureux. Quelques chaises Louis XV, une méridienne, des lumières tamisées, quelques bougies, et ça ne sent pas le renfermé, ce qui est rare ;-)
Coté assiette, une carte simple : quelques entrées, bavette ou entrecôte au poids, dessert. Quelques suggestions du jour s’ajoutent. La marée n’a pas permis une suggestion poisson hier soir, dommage pour moi !
Je me suis contentée de plusieurs entrées : ravioles à la roquette, brochette de gambas et fondue de poireaux, brochette de poulet au lard.
Quant aux 2 loulous qui m’accompagnaient, ils se sont régalés d’une bonne grosse bavette (et de la moitié des mes entrées…).
Les bouteilles de vin sont à prix raisonnable, et on ne paie que ce qu’on boit (il mesure ce qu’il reste dans la bouteille).
Du coup, j’ai été étonnée du prix du vin au verre…. A titre d’exemple : une demi bouteille de Corbière à 5 euros, alors qu’un verre est à 3,5 euros…
Les desserts sont fait maison, et à tomber par terre, et très bien présenté. Les hommes ont opté pour un moelleux au chocolat et un tiramisu, et moi pour un banofi (tarte sablée, bananes, confiture de lait, crème fouettée) : une tuerie :)
Le tiramisu n’était pas terrible : trop de biscuit, trop d’alcool.
Nous sommes rentrés l’estomac bien rempli !
En sortant, pour un autre dernier verre, vous pouvez faire quelques mètres et atterrir sur le trottoir du Filochard, repère incontournable des babas cool (étudiants ou pas) pour siroter une bière artisanale. Attention à ne pas vous faire écraser…
J’ai aimé : le cadre, les ravioles, l’accueil
J’ai pas aimé : encore de la viande, l’addition (pour ce petit resto)
Je reviendrai ? oui, à l’heure de l’apéro cet été
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mardi 16 mars 2010
J’(y) go ou pas ?
Hier soir, nous avons testé le J’GO, une institution des nuits toulousaines, entre resto, bar et tapas, très (trop ?) branché dont je n’avais jamais franchi les portes.
(2 restos sont aussi ouverts sur Paris)
Comme son nom le laisse entendre, la viande a une place de choix sur la carte : agneau, porc noir de Bigorre et poulet. Ne sont autorisés dans le resto que les carnivores, exit les amateurs de poisson ou les végétariens !
L’ambiance est très sud-ouest, rugby sans faire « fin de la 3ème mi-temps » non plus.
La décoration oscille entre le moderne et le rustique, meubles imposants, vieilles affiches sur la dégustation de l’Armagnac, peinture rouge, terrasse en bois (sur cour intérieure).
La carte privilégie les producteurs de notre région et, du coté des légumes, la saisonnalité est appliquée. Ils n’hésitent pas non plus à mettre dans nos assiettes des légumes oubliés, tels que le radis noir, le panais.
La carte des vins privilégie également le sud-ouest.
Nous étions 7 hier soir, et avons gouté à de nombreux plats.
Le « pastifret », largement servi, est posé en gros bloc sur la table. Alors qu’une seule personne l’avait commandé, tout le monde l’a dégusté et s’est régalé de ce pâté de porc noir, très riche en viande (peu de graisse). Très convivial !
L’agneau, en épaule, en carré, en cocotte ou grillé, a régalé tout le monde.
Quant à moi, je me suis contentée d’un poulet grillé, simple mais bon.
Les frites sont maison, et devrait être interdites tellement elles sont délicieuses !
Même si tout cela m’a paru très très lourd… à la cinquième frite, j’avais la nausée !
Quant aux desserts, ils restent classiques mais ont régalé les différents convives : moelleux au chocolat, sorbet poire à l’armagnac blanc, compotée de pommes acidulées (ce qui a le moins plu), tarte fine aux pommes.
Les assiettes sont très copieuses, nous sommes tous ressortis repus !
A refaire pour un repas entre copains. Eviter les repas en amoureux, impossible de faire du sexe après ça ;-)
J’ai aimé : l’ambiance, la qualité des produits, le goût authentique des plats
J’ai pas aimé : la cuisine trop grasse, la serveuse aux 2 mains gauches
J’y reviendrai ? oui, pour tester le coté bar à vin + tapas au rez-de-chaussée
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(2 restos sont aussi ouverts sur Paris)
Comme son nom le laisse entendre, la viande a une place de choix sur la carte : agneau, porc noir de Bigorre et poulet. Ne sont autorisés dans le resto que les carnivores, exit les amateurs de poisson ou les végétariens !
L’ambiance est très sud-ouest, rugby sans faire « fin de la 3ème mi-temps » non plus.
La décoration oscille entre le moderne et le rustique, meubles imposants, vieilles affiches sur la dégustation de l’Armagnac, peinture rouge, terrasse en bois (sur cour intérieure).
La carte privilégie les producteurs de notre région et, du coté des légumes, la saisonnalité est appliquée. Ils n’hésitent pas non plus à mettre dans nos assiettes des légumes oubliés, tels que le radis noir, le panais.
La carte des vins privilégie également le sud-ouest.
Nous étions 7 hier soir, et avons gouté à de nombreux plats.
Le « pastifret », largement servi, est posé en gros bloc sur la table. Alors qu’une seule personne l’avait commandé, tout le monde l’a dégusté et s’est régalé de ce pâté de porc noir, très riche en viande (peu de graisse). Très convivial !
L’agneau, en épaule, en carré, en cocotte ou grillé, a régalé tout le monde.
Quant à moi, je me suis contentée d’un poulet grillé, simple mais bon.
Les frites sont maison, et devrait être interdites tellement elles sont délicieuses !
Même si tout cela m’a paru très très lourd… à la cinquième frite, j’avais la nausée !
Quant aux desserts, ils restent classiques mais ont régalé les différents convives : moelleux au chocolat, sorbet poire à l’armagnac blanc, compotée de pommes acidulées (ce qui a le moins plu), tarte fine aux pommes.
Les assiettes sont très copieuses, nous sommes tous ressortis repus !
A refaire pour un repas entre copains. Eviter les repas en amoureux, impossible de faire du sexe après ça ;-)
J’ai aimé : l’ambiance, la qualité des produits, le goût authentique des plats
J’ai pas aimé : la cuisine trop grasse, la serveuse aux 2 mains gauches
J’y reviendrai ? oui, pour tester le coté bar à vin + tapas au rez-de-chaussée
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Nouvelle rubrique
Avec les mauvaises nouvelles qui s’accumulent depuis 4 ans, et depuis la création du blog, j’ai plutôt intérêt à me diversifier au niveau des rubriques !
Démarrage ce jour de la rubrique Resto.
Démarrage ce jour de la rubrique Resto.
vendredi 12 mars 2010
En vrac
Je n'ai toujours pas reçu le dossier du CG pour la demande d'agrément.
Je ne suis pas allée à la pharmacie récupérer mon traitement pour le TEC. Du coup, je ne sais toujours pas ce qu'est le PROVAMES.
J'ai cueilli du mimosa le week-end dernier, il embaume mon salon.
Ce soir, je vais chez Ikea pour dépenser le bon du sapin de noël.
Je viens de payer un excès de vitesse ramené (par Doudou?) de la Martinique. Grr !
Je suis contente d'avoir trouver une toulousaine parmi nos blogs. Elle vit sa première fois avec Dieu aujourd'hui ;-)
Je retourne chez l'acupuncteur dès la semaine prochaine.
Je vais skier dimanche :D
Maman m'a acheté des jonquilles.
Ce week-end, je planterai des fraises des bois.
Je n'ai pas envie de travailler cet après-midi.
L'embolisation de la varicocèle aura lieu le 12 avril. On espère quelques millions de spermatozoïdes en plus pour septembre.
J'espère que nos embryons tiendront la décongélation.
Bon week-end à toutes !
Je ne suis pas allée à la pharmacie récupérer mon traitement pour le TEC. Du coup, je ne sais toujours pas ce qu'est le PROVAMES.
J'ai cueilli du mimosa le week-end dernier, il embaume mon salon.
Ce soir, je vais chez Ikea pour dépenser le bon du sapin de noël.
Je viens de payer un excès de vitesse ramené (par Doudou?) de la Martinique. Grr !
Je suis contente d'avoir trouver une toulousaine parmi nos blogs. Elle vit sa première fois avec Dieu aujourd'hui ;-)
Je retourne chez l'acupuncteur dès la semaine prochaine.
Je vais skier dimanche :D
Maman m'a acheté des jonquilles.
Ce week-end, je planterai des fraises des bois.
Je n'ai pas envie de travailler cet après-midi.
L'embolisation de la varicocèle aura lieu le 12 avril. On espère quelques millions de spermatozoïdes en plus pour septembre.
J'espère que nos embryons tiendront la décongélation.
Bon week-end à toutes !
mercredi 10 mars 2010
Exit Mister H.
Et vive Mister F. !
Hier soir, nous avions rendez-vous dans une autre clinique pour évoquer le traitement de la varicocèle par embolisation.
Une réussite !
Doudou se sent rassuré par cette nouvelle méthode et par ce radiologue qui lui a réellement donné confiance.
L’après-intervention parait plus léger avec seulement une dizaine de jours sans sport.
Petite explication de l’intervention : il passe un cathéter dans le bras et descende par la veine jusqu’à la varicocèle, il traite, il ressort.
Les résultats présentent 90% d’efficacité mais aucune assurance sur le spermogramme.
Cela ne pourra être mesuré que 3 à 6 mois plus tard.
D’après les expériences sur la blogosphère, les résultats sont très variables…
L’intervention devrait être planifiée sur avril.
Ca fait drôle d'enfin se décider sur quelque chose qui traine depuis juillet 2007...
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Hier soir, nous avions rendez-vous dans une autre clinique pour évoquer le traitement de la varicocèle par embolisation.
Une réussite !
Doudou se sent rassuré par cette nouvelle méthode et par ce radiologue qui lui a réellement donné confiance.
L’après-intervention parait plus léger avec seulement une dizaine de jours sans sport.
Petite explication de l’intervention : il passe un cathéter dans le bras et descende par la veine jusqu’à la varicocèle, il traite, il ressort.
Les résultats présentent 90% d’efficacité mais aucune assurance sur le spermogramme.
Cela ne pourra être mesuré que 3 à 6 mois plus tard.
D’après les expériences sur la blogosphère, les résultats sont très variables…
L’intervention devrait être planifiée sur avril.
Ca fait drôle d'enfin se décider sur quelque chose qui traine depuis juillet 2007...
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Pour le meilleur et pour le pire
Cette année est un record pour nous, nous sommes invités à 6 mariages (dont 2 le même jour), et depuis hier soir, nous savons qu’il y aura une soirée de fiançailles.
Ajouter à cela les enterrements de vie de garçon/jeune fille, ça ne fait pas moins de 7 à 10 week-ends (toutes les dates ne sont pas encore placées) bien occupés !
La bonne nouvelle (en plus de ces belles unions) : je vais pouvoir me lâcher sur LA robe et les chaussures.
Aucun des invités n’est commun, donc, une seule suffira !
Début des recherches prévu début avril.
Certaines comptent le nombre de grossesses qui leur sont annoncées depuis le 1er janvier, moi ce sont les mariages !
Vous me direz, les grossesses, ce sera pour l’année prochaine du coup !
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Ajouter à cela les enterrements de vie de garçon/jeune fille, ça ne fait pas moins de 7 à 10 week-ends (toutes les dates ne sont pas encore placées) bien occupés !
La bonne nouvelle (en plus de ces belles unions) : je vais pouvoir me lâcher sur LA robe et les chaussures.
Aucun des invités n’est commun, donc, une seule suffira !
Début des recherches prévu début avril.
Certaines comptent le nombre de grossesses qui leur sont annoncées depuis le 1er janvier, moi ce sont les mariages !
Vous me direz, les grossesses, ce sera pour l’année prochaine du coup !
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Picard fait des miracles. Et Dieu ?
Alors que je n’attendais pas de nouvelles avant 2 semaines, le laboratoire m’a appelé pour m’indiquer que je pouvais passer chercher mon ordonnance pour le transfert d’embryon congelé (TEC).
L’ordonnance est plutôt longue et me parait un peu compliquée.
D’un coté, elle me donne espoir aussi puisqu’elle indique le traitement à suivre pendant les 2 ou 3 mois qui suivent la prise de sang positive.
A croire qu’il y a 100% de réussite sur les TEC !!!
Pourtant, en théorie, un TEC a deux fois moins de chances de prendre. Mais n’y pensons pas ;-)
L’ordonnance indique de prendre du PROVAMES 2 mg à partir du 1er jour (1 cp/ jour pendant 5 jours puis 2 cp/jour).
Je n’en ai jamais pris, je ne sais même pas à quoi cela sert. Faire épaissir l’endomètre ???
A partir du 14ème jour, je démarre l’Utrogestan en quantité…
J’aurai rendez-vous pour une échographie et une prise de sang à J14, transfert à J17.
Une petite angoisse qui traine : que les embryons ne tiennent pas la décongélation. Et que, du coup, nos derniers espoirs s'évanouissent...
J'essaie de me raisonner, avec 3 embryons, ça serait vraiment pas de chance que les 3 se lysent à la décongélation.
Cela parait bien engagé pour avril, et cela se fera sans stimulation, une petite bonne nouvelle :)
Pourvu que la suite soit une grande nouvelle.
Notre enfant n'aurait jamais froid ;-)
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L’ordonnance est plutôt longue et me parait un peu compliquée.
D’un coté, elle me donne espoir aussi puisqu’elle indique le traitement à suivre pendant les 2 ou 3 mois qui suivent la prise de sang positive.
A croire qu’il y a 100% de réussite sur les TEC !!!
Pourtant, en théorie, un TEC a deux fois moins de chances de prendre. Mais n’y pensons pas ;-)
L’ordonnance indique de prendre du PROVAMES 2 mg à partir du 1er jour (1 cp/ jour pendant 5 jours puis 2 cp/jour).
Je n’en ai jamais pris, je ne sais même pas à quoi cela sert. Faire épaissir l’endomètre ???
A partir du 14ème jour, je démarre l’Utrogestan en quantité…
J’aurai rendez-vous pour une échographie et une prise de sang à J14, transfert à J17.
Une petite angoisse qui traine : que les embryons ne tiennent pas la décongélation. Et que, du coup, nos derniers espoirs s'évanouissent...
J'essaie de me raisonner, avec 3 embryons, ça serait vraiment pas de chance que les 3 se lysent à la décongélation.
Cela parait bien engagé pour avril, et cela se fera sans stimulation, une petite bonne nouvelle :)
Pourvu que la suite soit une grande nouvelle.
Notre enfant n'aurait jamais froid ;-)
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jeudi 4 mars 2010
1 an...
... que j'écris sur ce blog, que je partage mon quotidien et que je déverse mon désespoir ici.
J'ai parfois l'impression de n'y broyer que du noir!
En un an, il se sera passé beaucoup de choses, mais pas le grand bonheur attendu...
On essaie de se contenter des petits du quotidien.
Pas facile tous les jours, ça dépend des périodes bien sur.
J'espère que l'année à venir sera plus joyeuse ;-)
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J'ai parfois l'impression de n'y broyer que du noir!
En un an, il se sera passé beaucoup de choses, mais pas le grand bonheur attendu...
On essaie de se contenter des petits du quotidien.
Pas facile tous les jours, ça dépend des périodes bien sur.
J'espère que l'année à venir sera plus joyeuse ;-)
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mercredi 3 mars 2010
Un autre monde
Ce matin, nous plongeons doucement vers l'adoption...
J'ai appelé le Conseil Général, il nous envoie le dossier par courrier pour faire la demande d'agrément.
Et nous sommes inscrits pour la prochaine réunion d'informations : le vendredi 26 mars de 9h à 11h.
Nous allons devoir envisager d'être parents "autrement".
Et c'est pas une mince affaire...
Faire le deuil de la grossesse et de l'enfant biologique n'est pas vraiment dans nos projets...
3 minutes plus tard, j'appelle Doudou.
La gorge serrée, je lui explique que je viens d'avoir le CG.
Ca m'a fait l'effet d'une bombe... A cet instant, j'ai pris pleinement conscience de notre situation...
Difficile de contenir mes larmes... Au bureau, c'est pas le top !
J'ai pas fini d'être en colère...
Je vis vraiment notre situation comme une injustice, à laquelle personne n'apporte d'explication.
En écrivant, ça devient plus réel, c'est complètement flippant.
Cela fait presque 4 ans que nous attendons, avec l'adoption, on en reprend pour au moins autant.
Je vais appartenir à un autre monde et vais devoir me familiariser avec des mots dont l'existence m'était quasiment inconnue jusqu'à maintenant.
J'espère que je trouverai quelques copinautes pour me guider dans tout ça !
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J'ai appelé le Conseil Général, il nous envoie le dossier par courrier pour faire la demande d'agrément.
Et nous sommes inscrits pour la prochaine réunion d'informations : le vendredi 26 mars de 9h à 11h.
Nous allons devoir envisager d'être parents "autrement".
Et c'est pas une mince affaire...
Faire le deuil de la grossesse et de l'enfant biologique n'est pas vraiment dans nos projets...
3 minutes plus tard, j'appelle Doudou.
La gorge serrée, je lui explique que je viens d'avoir le CG.
Ca m'a fait l'effet d'une bombe... A cet instant, j'ai pris pleinement conscience de notre situation...
Difficile de contenir mes larmes... Au bureau, c'est pas le top !
J'ai pas fini d'être en colère...
Je vis vraiment notre situation comme une injustice, à laquelle personne n'apporte d'explication.
En écrivant, ça devient plus réel, c'est complètement flippant.
Cela fait presque 4 ans que nous attendons, avec l'adoption, on en reprend pour au moins autant.
Je vais appartenir à un autre monde et vais devoir me familiariser avec des mots dont l'existence m'était quasiment inconnue jusqu'à maintenant.
J'espère que je trouverai quelques copinautes pour me guider dans tout ça !
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mardi 2 mars 2010
Nos potions (non) magiques
En appel aux posts de Pivoine et Djémie
Nous aussi, on a eu notre lot de choses à tenter dans l’espoir que ça apporte un bénéfice dans notre fertilité :
Doudou (OATS, varicocèle) :
- traitement anti-inflammatoire (Voltarène) + anti-œstrogène (Nolvadex) : 1 cp 10 jours par mois pendant 3 mois
Ce premier traitement a très bien marché : on est passé de 6 M de zozos / ml à 14 M / ml en 3 mois. Le pb c’est que ça n’a pas duré, 3 mois après, on était revenu au départ.
- Reprise du traitement anti-inflammatoire (Voltarène) : 1 cp 15 jours par mois pendant 3 mois. RAS, aucun effet.
Du coup, on s’est auto médicamenté, il a repris le Nolvadex, et RAS, aucun effet !
- Betaselen, BION Sénior : vitamines en tout genre, pendant plusieurs mois : RAS
- Betaselen + TOCO 500 : 1 cp / jour, pendant 3 mois. RAS sur le spermogramme classique, mais test de fragmentation meilleure (plus de 30% de frag au départ, passé à 13% donc normal)
- Acupuncture : 8 séances sur 10 semaines. RAS
- Prochain étape ? une action sur la varicocèle ?
Moi (pas de problème identifié) :
- Acupuncture : 8 séances sur 10 semaines. Un endomètre à 11 mm, atteint une seule fois spontanément.
- Arrêt du tabac depuis 11 mois
- Ostéopathe : 2 séances pour débloquer le bassin. Mais je pense y refaire un tour avant le TEC, on ne sait jamais.
Tous les deux, au quotidien, depuis avril 09 : une poignée de baies de Goji, puissant anti-oxydant, naturel, rempli de vitamines et d’oméga 3 (attention, à acheter en magasin bio, sinon la production est souvent chinoise et irradiée avant de quitter le pays, du coup, aucun bénéfice)
Sinon, on a été voir un magnétiseur. Le même qui m'a aidé à arrêter de fumer, du coup, on y croyait !
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Nous aussi, on a eu notre lot de choses à tenter dans l’espoir que ça apporte un bénéfice dans notre fertilité :
Doudou (OATS, varicocèle) :
- traitement anti-inflammatoire (Voltarène) + anti-œstrogène (Nolvadex) : 1 cp 10 jours par mois pendant 3 mois
Ce premier traitement a très bien marché : on est passé de 6 M de zozos / ml à 14 M / ml en 3 mois. Le pb c’est que ça n’a pas duré, 3 mois après, on était revenu au départ.
- Reprise du traitement anti-inflammatoire (Voltarène) : 1 cp 15 jours par mois pendant 3 mois. RAS, aucun effet.
Du coup, on s’est auto médicamenté, il a repris le Nolvadex, et RAS, aucun effet !
- Betaselen, BION Sénior : vitamines en tout genre, pendant plusieurs mois : RAS
- Betaselen + TOCO 500 : 1 cp / jour, pendant 3 mois. RAS sur le spermogramme classique, mais test de fragmentation meilleure (plus de 30% de frag au départ, passé à 13% donc normal)
- Acupuncture : 8 séances sur 10 semaines. RAS
- Prochain étape ? une action sur la varicocèle ?
Moi (pas de problème identifié) :
- Acupuncture : 8 séances sur 10 semaines. Un endomètre à 11 mm, atteint une seule fois spontanément.
- Arrêt du tabac depuis 11 mois
- Ostéopathe : 2 séances pour débloquer le bassin. Mais je pense y refaire un tour avant le TEC, on ne sait jamais.
Tous les deux, au quotidien, depuis avril 09 : une poignée de baies de Goji, puissant anti-oxydant, naturel, rempli de vitamines et d’oméga 3 (attention, à acheter en magasin bio, sinon la production est souvent chinoise et irradiée avant de quitter le pays, du coup, aucun bénéfice)
Sinon, on a été voir un magnétiseur. Le même qui m'a aidé à arrêter de fumer, du coup, on y croyait !
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L’acupuncture pour nos hommes
Ca a commencé chez mon ancien médecin traitant, en 2007.
Le Doc : « Votre mari est OATS ? Comme moi ! Vous avez essayé l’acupuncture ? »
Moi : « Non. »
Le Doc : « Je vous le conseille. Pour moi, après les séances prévues au départ, ma femme est tombée enceinte au bout de 4 mois. »
Me voilà de retour à la maison, j’en parle à mon cher et tendre.
Sa réponse fut brève : « J’y crois pas, ça marchera pas. »
Sauf que je ne me suis pas démontée et je lui ai pris rdv chez le bonhomme conseillé, dont, en plus, j’avais trouvé des publications sur le net sur ce sujet là. Autant vous dire que j’étais aux anges !
On allait avoir un mec qui s’y connaissait, médecin, le top !
Quelques jours avant le fameux rdv, il était temps d’en informé Doudou, style de rien, dans la voiture « Au fait, tu as rdv chez le chinois tel jour à telle heure. »
On a frôlé l’accident de la route, mais Doudou y est allé, résigné. Des fois, faut pas lutter avec moi.
Sauf que ce cochon, au bout de 5 séances, il a arrêté. Soit disant qu’il était mal, qu’il avait mal aux jambes, j’en passe et des meilleures !
Rien à faire, rien à en tirer, c’est niet.
Lilou et ses idées, au placard !
A la fois, on en était qu’à la 3ème insémination, pas de quoi s’affoler !
Sauf que voilà, une fois la 3ème FIV échouée, les données n’étaient pas la même…
Et je n’ai même pas eu à insister. L’heure était grave…
Ainsi, Doudou a réalisé 8 séances réalisées sur 10 semaines
Protocole prévu au départ : 10 séances sur 10 semaines.
Suite aux 5 beaux embryons, il était évident que le sperme devait s’être amélioré.
Mais voilà, les résultats du dernier spermogramme sont arrivés ce week-end, et NON, aucune amélioration (voire une légère dégradation du nombre, encore une fois).
L’acupuncture ne nous aura pas apporté de bénéfices à ce niveau là…
De mon coté, puisque j’ai accompagné Doudou a chacune des séances (j’en ai même faite une en plus une semaine après le transfert), j’ai noté que je ne me réveillais plus la nuit pour aller faire pipi, et que j’avais un endomètre à 11mm au lieu de 8-9 en moyenne (ce qui m’était déjà arrivé spontanément pour l’insémination n°2).
Pour les réveils nocturnes, c’est très bien. Pour le reste, pur hasard peut-être ?
Le Doc : « Votre mari est OATS ? Comme moi ! Vous avez essayé l’acupuncture ? »
Moi : « Non. »
Le Doc : « Je vous le conseille. Pour moi, après les séances prévues au départ, ma femme est tombée enceinte au bout de 4 mois. »
Me voilà de retour à la maison, j’en parle à mon cher et tendre.
Sa réponse fut brève : « J’y crois pas, ça marchera pas. »
Sauf que je ne me suis pas démontée et je lui ai pris rdv chez le bonhomme conseillé, dont, en plus, j’avais trouvé des publications sur le net sur ce sujet là. Autant vous dire que j’étais aux anges !
On allait avoir un mec qui s’y connaissait, médecin, le top !
Quelques jours avant le fameux rdv, il était temps d’en informé Doudou, style de rien, dans la voiture « Au fait, tu as rdv chez le chinois tel jour à telle heure. »
On a frôlé l’accident de la route, mais Doudou y est allé, résigné. Des fois, faut pas lutter avec moi.
Sauf que ce cochon, au bout de 5 séances, il a arrêté. Soit disant qu’il était mal, qu’il avait mal aux jambes, j’en passe et des meilleures !
Rien à faire, rien à en tirer, c’est niet.
Lilou et ses idées, au placard !
A la fois, on en était qu’à la 3ème insémination, pas de quoi s’affoler !
Sauf que voilà, une fois la 3ème FIV échouée, les données n’étaient pas la même…
Et je n’ai même pas eu à insister. L’heure était grave…
Ainsi, Doudou a réalisé 8 séances réalisées sur 10 semaines
Protocole prévu au départ : 10 séances sur 10 semaines.
Suite aux 5 beaux embryons, il était évident que le sperme devait s’être amélioré.
Mais voilà, les résultats du dernier spermogramme sont arrivés ce week-end, et NON, aucune amélioration (voire une légère dégradation du nombre, encore une fois).
L’acupuncture ne nous aura pas apporté de bénéfices à ce niveau là…
De mon coté, puisque j’ai accompagné Doudou a chacune des séances (j’en ai même faite une en plus une semaine après le transfert), j’ai noté que je ne me réveillais plus la nuit pour aller faire pipi, et que j’avais un endomètre à 11mm au lieu de 8-9 en moyenne (ce qui m’était déjà arrivé spontanément pour l’insémination n°2).
Pour les réveils nocturnes, c’est très bien. Pour le reste, pur hasard peut-être ?
lundi 1 mars 2010
Les jours passent et se ressemblent…
Discrètement*, nous avons fait la FIV4, et celle-ci s’est soldée par un échec.
Pourtant tout était différent, en commençant par un nouveau centre, les nouveaux toubibs, et Dieu.
Pourtant, l’issue reste la même…
Je n’ai pas vraiment envie de raconter… Ces derniers jours, j’essaie d’encaisser la nouvelle, ce putain de rouge dans la culotte !
Cette tentative s’annonçait bien meilleure. Je me sentais détachée mais motivée. En dehors de la ponction qui s’est révélée très douloureuse (à croire qu’elle était sans anesthésie), tous les paramètres étaient au vert. Un endomètre 5 étoiles à plus de 11 millimètres, 9 ovocytes matures micro-injectés, 6 embryons à J2 dont 5 de bonne qualité, 2 réimplantés et 3 congelés.
Un transfert idéal, réalisé par Dieu lui-même, 1h dans le noir, sans parler et sans bouger, 10 jours de repos à la maison (dont 2 jours avec interdiction de prendre la voiture, 5 jours après le transfert, pour éviter les vibrations et maximiser une éventuelle nidation).
En un mot, nous étions CONFIANTS.
Et nous n’en tombons que de plus haut.
Je n’ai pas envie de sortir de chez moi, de voir du monde. Mais une fois seule, je ne veux pas y penser, et prendre cette réalité en pleine face.
Nous approchons de la fin.
Il me semble que les embryons congelés ne sont là que pour donner l’illusion d’une fin moins proche. Avec un taux de réussite divisé par deux, comment avoir l’espoir qu’ils s’accrochent à mon utérus d’handicapée…
Je me remets tellement en question… Qu’ai-je fais pour qu’aucun des 2 embryons ne tienne ?
Une question qui me taraude régulièrement, c’est l’éventualité d’un blocage psychologique. Je veux dire que je suis assez jeune, sans problème particulier de fertilité, et pourtant, je fais 2 inséminations, 4 fiv, sans parler des 40 cycles spontanés et de tous les câlins qui y sont associés, et pourtant, pas un soupçon d’accroche depuis 3 ans et 8 mois ??? C’est possible d’avoir si peu de réussite dans une vie ?
Alors, oui, je me demande si je pourrais faire un blocage psy ?
Est-ce que toute la colère que j’ai en moi pourrait m’empêcher d’atteindre notre rêve ?
Je suis peu convaincue, mais, disons qu’après tant d’échec, j’ai besoin de trouver des explications… Doudou pense simplement que c’est la nature, et que sur certaines tentatives, les paramètres n’étaient pas parfaits.
Maintenant, il nous faut retrouver nos forces, et garder espoir pour la prochaine étape : que nos embryons tiennent la décongélation, qu’on puisse m’en transférer un (deux, ça serait génial) et que la magie de Dieu opère. En espérant que le TEC (transfert d’embryon congelé) puisse se réaliser sous 2 mois (en attente de la décision de Dieu).
Je vais juste essayer de ne pas trop me laisser aller, ou pas trop longtemps.
Cette semaine, je pense que nous resterons un peu dans notre coin, mais dès la semaine suivante, il nous faudra reprendre une vie sociale !
Promis, ce soir je m’épile et j’évite de manger trop de chocolat. Et j’essaie de ne pas trop pleurer.
Même après le coup de fil de ma mère ! C’est déjà bien assez dur de gérer sa peine, mais voir la peine que l’ont fait également à ses parents malgré soi, c’est aussi bien difficile…
* Discrètement parce qu’il est toujours difficile de gérer ça avec ses proches. Plus nous nous sommes rapprochés de cette FIV4, et plus les gens se sont montrés tristes pour nous mais aussi embarrassés. Ils savent de moins en moins comment réagir, comment nous apporter leur soutien. Ils se sentent gênés par nos échecs. Alors on s’est dit qu’on le faisait dans notre coin, et puis, naïfs, on s’est dit qu’on leur ferait aussi une belle surprise dans quelques semaines !
Et pour tout faire à l’inverse de d’habitude, histoire de conjurer le mauvais sort, nous en avions tout de même parlé à nos parents. Flattée d’être pour une fois dans la confidence, ma mère s’est révélée parfaite, hormis hier à l’annonce de la non-grossesse, où l’entendre pleurer m’a déchiré le cœur…
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Pourtant tout était différent, en commençant par un nouveau centre, les nouveaux toubibs, et Dieu.
Pourtant, l’issue reste la même…
Je n’ai pas vraiment envie de raconter… Ces derniers jours, j’essaie d’encaisser la nouvelle, ce putain de rouge dans la culotte !
Cette tentative s’annonçait bien meilleure. Je me sentais détachée mais motivée. En dehors de la ponction qui s’est révélée très douloureuse (à croire qu’elle était sans anesthésie), tous les paramètres étaient au vert. Un endomètre 5 étoiles à plus de 11 millimètres, 9 ovocytes matures micro-injectés, 6 embryons à J2 dont 5 de bonne qualité, 2 réimplantés et 3 congelés.
Un transfert idéal, réalisé par Dieu lui-même, 1h dans le noir, sans parler et sans bouger, 10 jours de repos à la maison (dont 2 jours avec interdiction de prendre la voiture, 5 jours après le transfert, pour éviter les vibrations et maximiser une éventuelle nidation).
En un mot, nous étions CONFIANTS.
Et nous n’en tombons que de plus haut.
Je n’ai pas envie de sortir de chez moi, de voir du monde. Mais une fois seule, je ne veux pas y penser, et prendre cette réalité en pleine face.
Nous approchons de la fin.
Il me semble que les embryons congelés ne sont là que pour donner l’illusion d’une fin moins proche. Avec un taux de réussite divisé par deux, comment avoir l’espoir qu’ils s’accrochent à mon utérus d’handicapée…
Je me remets tellement en question… Qu’ai-je fais pour qu’aucun des 2 embryons ne tienne ?
Une question qui me taraude régulièrement, c’est l’éventualité d’un blocage psychologique. Je veux dire que je suis assez jeune, sans problème particulier de fertilité, et pourtant, je fais 2 inséminations, 4 fiv, sans parler des 40 cycles spontanés et de tous les câlins qui y sont associés, et pourtant, pas un soupçon d’accroche depuis 3 ans et 8 mois ??? C’est possible d’avoir si peu de réussite dans une vie ?
Alors, oui, je me demande si je pourrais faire un blocage psy ?
Est-ce que toute la colère que j’ai en moi pourrait m’empêcher d’atteindre notre rêve ?
Je suis peu convaincue, mais, disons qu’après tant d’échec, j’ai besoin de trouver des explications… Doudou pense simplement que c’est la nature, et que sur certaines tentatives, les paramètres n’étaient pas parfaits.
Maintenant, il nous faut retrouver nos forces, et garder espoir pour la prochaine étape : que nos embryons tiennent la décongélation, qu’on puisse m’en transférer un (deux, ça serait génial) et que la magie de Dieu opère. En espérant que le TEC (transfert d’embryon congelé) puisse se réaliser sous 2 mois (en attente de la décision de Dieu).
Je vais juste essayer de ne pas trop me laisser aller, ou pas trop longtemps.
Cette semaine, je pense que nous resterons un peu dans notre coin, mais dès la semaine suivante, il nous faudra reprendre une vie sociale !
Promis, ce soir je m’épile et j’évite de manger trop de chocolat. Et j’essaie de ne pas trop pleurer.
Même après le coup de fil de ma mère ! C’est déjà bien assez dur de gérer sa peine, mais voir la peine que l’ont fait également à ses parents malgré soi, c’est aussi bien difficile…
* Discrètement parce qu’il est toujours difficile de gérer ça avec ses proches. Plus nous nous sommes rapprochés de cette FIV4, et plus les gens se sont montrés tristes pour nous mais aussi embarrassés. Ils savent de moins en moins comment réagir, comment nous apporter leur soutien. Ils se sentent gênés par nos échecs. Alors on s’est dit qu’on le faisait dans notre coin, et puis, naïfs, on s’est dit qu’on leur ferait aussi une belle surprise dans quelques semaines !
Et pour tout faire à l’inverse de d’habitude, histoire de conjurer le mauvais sort, nous en avions tout de même parlé à nos parents. Flattée d’être pour une fois dans la confidence, ma mère s’est révélée parfaite, hormis hier à l’annonce de la non-grossesse, où l’entendre pleurer m’a déchiré le cœur…
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