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Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne
... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !

vendredi 30 octobre 2009

Un coup de fil de maman

Avec ma mère les relations sont compliquées, ou plutôt, elles sont compliquées dès que l’on aborde notre problématique du bébé.
Pour tout le reste, on s’entend très bien. On s’appelle quasiment tous les jours, on déjeune souvent ensemble, on fait du sport ensemble, etc.
Je me sens proche d’elle, mais quand même de moins en moins.

Ces fichus essais qui n’aboutissent pas polluent toute ma vie, tous mes choix et toutes mes relations. Celle avec ma mère n’y fait pas exception… malheureusement.
Je ne saurai pas l’expliquer mais je finis toujours par l’accabler quand on en parle. Du coup, elle n’ose plus rien dire, plus rien demander…
Elle réagit en tant que future grand-mère, et comme je suis fille unique, elle n’a pas la chance d’avoir des petits-enfants par ailleurs qui comblerait ce manque là.
Je la trouve souvent maladroite.
Comme m’a très justement dit miss Flo récemment « maladresse ne donne pas droit à l’échafaud »…
Et puis, on pardonne toujours à une maman parce que, par essence, elle ne peut pas être malintentionnée.
Elle est juste impatiente, et surement malheureuse de me voir si triste, si vide.

J’ai prévue de lui écrire prochainement pour lui faire part de ma peine, de ce manque qui impacte toute ma vie, mes moindres faits et geste, mon travail, mes relations aux autres.
En face-à-face, la pauvre se prend toujours quelques réflexions désagréables.
Souvent, je la crois en sucre et lui épargne mes déprimes ; mais quand arrive un échec, je déverse toute ma colère sur elle et donne le change vis-à-vis des autres.
Je suis complètement injuste, j’en ai conscience. Parfois, je m’en excuse ;-)

Mais alors que je la crois à mille lieux de tout ça, elle m’appelle ce midi pour m’annoncer une nouvelle.
Voilà, suite au décès de mon arrière grand-mère, elle va toucher un peu d’argent.
Elle m’annonce qu’elle nous en donne une partie, à mettre de coté si jamais nous devions faire une fiv à l’étranger.
J’ai fondu en larmes instantanément (en l’écrivant, j’en pleure encore) de voir que c’est la première idée qui lui soit venue (à la place d’acheter une télé, un sac ou je ne sais quoi de futile).

Cela n’a rien à voir avec l’argent (quoique, ça peut aider pour débourser les 4000€ pour Barcelone…), je réalise juste que pour elle aussi, c’est une priorité.
Maman, je t’…

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mercredi 28 octobre 2009

THE recette

Pour mon 100ème article, je ne pouvais pas passer à coté !
Alors, oui, je vous la donne avec plaisir ma recette du mojito !

Première chose : le matériel
- des verres
- un pilon plat
- des pailles
- un moulin manuel pour faire la glace pilée (au mixeur, ça pulvérise, au marteau, il faut des mecs volontaires et costauds)

Deuxième chose : les ingrédients
- de la menthe
- du citron vert
- du sucre (au choix roux en poudre ou de canne liquide)
- du rhum (le havana 3 ans d'âge est la rolls!)
- du perrier
- de l'Angostura
- des glaçons

Ensuite, il faut procéder au montage verre par verre :
Mettre la menthe, le sucre et les quartiers de citron vert dans le verre.
Écraser au pilon.
Mettre la glace pilée.
Mettre le rhum (2/3)
Compléter avec le perrier.
Mettre 2 pailles (une pour boire au dessus, une pour boire au fond plus sucré)
Terminer par quelques gouttes d'Angostura
Dégustez :D


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La ville à sens unique...

Ce matin, j'avais rendez-vous dans un nouveau laboratoire d'analyse pour effectuer un prélèvement pour ma gygy classique.

Je pars de chez moi aux aurores (pour moi -enfin, à 8h10) et traverse la moitié de la ville, équipée de mon plan imprimé sur mappy.
Seulement aux abords de la commune du labo (Blagnac pour ne pas la citer), je réalise que cette ville est dévastée par les travaux pour le futur tramway.

Imaginez une ville entièrement à sens unique, toujours dans le même sens : vous ne pouvez aller que du nord vers le sud.
Problème, je viens du sud et veux aller au nord !!! Il me faudra 45 minutes et 4 demi-tour et retour à la case départ pour enfin comprendre que je dois contourner entièrement la commune pour arriver par le nord !
Mais quand vous n'avez pas de GPS et que vous ne connaissez pas cette commune, c'est la misère...

Enfin, me voilà au labo, et je m'aperçois que j'ai perdu l'ordonnance... Là, j'ai pété les plombs !
Le biologiste arrive, m'installe sur la table. J'ouvre les jambes une fois de plus (j'en peux plus de montrer mon minou) et il m'indique qu'il va me faire la totale au cas-où (l'ordonnace leur sera faxé plus tard) : prélèvement vaginal sur le col, sur les parois, prélèvement vulvaire, et pour finir un prélèvement urétral (Aïe!).
Test du PH parfait. Il rajoute : "très important pour la survie des spermatozoïdes (petit clin d'oeil).
La suite des résultats la semaine prochaine.
Commentaire du biologiste après lui avoir conté mes péripéties du matin : "au moins, votre journée ne peut que s'améliorer!'"

En repartant du labo - dans le bon sens du sens unique ;-) , je tombe sur un panneau jaune "Attention, travaux du tramway, Toulouse-Blagnac, SENS UNIQUE" !!! Sans blague ??

Ils peuvent pas mettre aussi le panneau de l'autre coté des travaux ?
(quelle bande de moules !)

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mercredi 21 octobre 2009

La valse des chiffres !

(Qui ne font pas plaisir…)

1200 jours sans contraception
600 jours de psychotage
40 cycles de désespoir
35 litres de larmes versées

Mais la PMA n’est pas seulement un moyen (de quoi d’ailleurs ? Le but devient de plus en plus flou…), c’est un véritable sacerdoce :

125 piqûres de stimulation
32 échographies de contrôle
24 prises de sang de contrôle
24 ovocytes ponctionnés
19 jours d’arrêt maladie (en plus de toutes les RTT posées pour les consultations)
5 embryons transférés
3 FIV ICSI
3 anesthésies locales
3 jours d’hospitalisation pour péritonite
2 rendez-vous chez le psy
2 inséminations (3 millions de spermatozoïdes inséminés)
2 hystérosalpingographies (dont 1 avec une bouchère)

Ça me fout un bourdon ces calculs…
Et pourtant, vous l’aurez compris, ceci n’est qu’un extrait qui ne tient pas compte de tous les examens préalables (et ceux à venir), de toutes les consultations gynéco (une bonne quinzaine), de toutes les consultations Andrologie (une bonne quinzaine aussi), et de tout ce qui concerne Doudou (secouillage de nouilles, tripotage des testicules et prise de sang en tout genre)…

Pour rigoler, je pourrai aussi compter ça :
28 coups de pelle distribués à mes chères gygy…
432 coïts
1,9 litres de sperme fourni ;-)

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lundi 19 octobre 2009

Ces examens, c'est toujours un plaisir !

Jeudi, j'ai rendez-vous pour l'irm à 18h.
Comme ça, vous direz, rien de bien méchant. L'irm, ce n'est pas douloureux, même si vaut mieux ne pas être claustro !
J'en ai fait un en 2004, et c'est pas une position très confortable... Complètement coincée dans ce gros aimant, ça fait un boucan d'enfer ! C'est vraiment flippant... Mais bon, ce n'est pas douloureux, c'est déjà ça !

C'était sans compter sur la secrétaire au téléphone qui m'indique que je dois faire un lavement rectal 2h avant. A 16h, au travail ?? Heu, j'm'y vois pas là !!

Je vais encore devoir poser une après-midi au pied levé ! Pff...

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Au pays de Plus Belle La Vie

Départ vendredi en fin de journée pour un week-end sur Marseille.
Nous dormons chez des amis le vendredi soir. Après une soirée arrosée et une courte nuit, nous visitons Marseille au pas de course le samedi.
Notre guide nous fait voir les incontournables : le vieux port, la canebière, le quartier du Panier, Notre Dame de La Garde. Quelques photos :



Nous déjeunerons dans un restaurant super bien placé au bout du bout de la route (départ des sentiers de rando pour les calanques)


L'après-midi, nous laisserons nos amis pour continuer en amoureux.
Visite de quelques villages charmants (photos : Ensuès-la-Redonne), petits ports, petites criques, coucher de soleil !

Le lendemain, nous faisons encore quelques arrêts : Martigues et les Saintes-Marie-de-la-Mer.
Autant Martigues vaut le détour, autant les Saintes-Marie sont à fuir ! La route pour s'y rendre est superbe (la Camargue dans toute sa splendeur : chevaux, maisons typiques, flamand rose), mais le village lui-même donne juste l'impression d'être à Argelès-sur-mer, avec quelques gitanes, diseuses de bonne aventure qui m'ont prédit tous les malheurs du monde puisque j'ai refusé d'acheter leur médaille ;-)
L'eau de Lourdes que l'on m'a ramené ce week-end devrait compenser !!


Retour en fin d'après-midi après un week-end bien chargé !

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vendredi 16 octobre 2009

On change de crémerie !

Hier soir, premier rendez-vous dans le nouveau centre à 17h30.
Nous passons seulement à 19h30… On était pas forcément bien luné en entrant dans le cabinet.

Sauf que je ne sais pas pourquoi, mais je me sens tout de suite à l’aise. Pourtant, j’avais lu sur le net qu’il était hyper pro, mais pas du tout humain !
Bizarrement, je l’ai ressenti différemment.
Alors, nous voilà assis dans son cabinet avec tout notre historique papier depuis des lustres.
Et quand vous avez fait 3 bilans hormonaux, 3 fois plus d’écho, un irm, une hystéro, 15 spermogrammes, 1 dopler, 2 inséminations, 3 FIV, vous êtes chargés en document d’examens et comptes-rendus de toutes sortes !

Nous avons repris les choses dans l’ordre et réexpliqué notre parcours qui s’est fortement alourdi l’année écoulée…
Il a prêté une oreille attentive à tout, à répondu à toutes nos questions.
Il nous a expliqué qu’ils n’iraient pas forcément vers nous, mais qu’en revanche, ils se montraient très accessibles dès qu’on le demande et étaient disponibles pour un rdv dès qu’on le souhaite.
Ce qui nous change vu que gygy n’était pas du tout disponible, très froide et qu’elle ne nous motivait pas !

Nous avons donc fait un premier bilan en sa compagnie. Je ressors de là avec une batterie de test pour essayer de mieux comprendre nos échecs répétés :
- une irm pour surveiller que l’infection suite à la fiv 2 n’a rien laissé dans l’utérus
- un bilan d’implantation : biopsie de l’endomètre, prise de sang, échographie
- un bilan hormonal : sanguin et échographie
- un caryotype (prise de sang)

L’idée étant que, certes nos embryons n’étaient pas géniaux, mais on peut combiner 2 effets négatifs. Je peux aussi avoir des trucs qui ne fonctionnent pas.
Et comme il ne nous reste plus qu’une chance…

Doudou doit refaire un spermo et une prise de sang chez eux et le caryotype.
Il a malheureusement tellement l’habitude d’aller se branler dans ces cabines que ça ne lui fait presque plus rien…

Il ne nous a pas parlé de nos chances de réussite. Cela dépendra de tous ces résultats et c’est le biologiste qui abordera cette partie (rdv le 4/12).

Nous avons également abordé l’opération de la varicocèle avec lui, même si ce n’est pas sa spécialité. Pour lui et ses confrères, il semble que cela n’aurait rien à voir avec la fertilité (le plus souvent). Il pense que nous devons raisonner en termes de confort et pas de fertilité. Dans la plupart des cas, ça ne change rien. Mais quand il y a inconfort voire douleurs, il ne faut pas hésiter.
Notre dossier passait en commission Andrologie le même jour. Nous aurons la réponse bientôt.

Tout ça est plutôt réconfortant. Nous nous sommes sentis mieux pris en charge. Dans le sens où ils cherchent à comprendre ou, au moins, à écarter certaines pistes. Dans l’autre centre, ils ne faisaient que constater nos échecs, et nous culpabiliser (ça doit aussi venir de vous madame !).
Après, tout ça est à prendre avec moult précautions, nous n’avons qu’une consultation. Et je crains celle du biologiste. Je sais juste qu’il veut des femmes minces et des couples non-fumeur (sinon, ils nous demandent de revenir plus tard). Pour ça, ça ira. Pour le reste, on verra.

Nos rendez-vous sont déjà pris : Doudou fait tout le 2/11 et moi, j’ai l’irm le 22/10. Quant au reste, c’est à réaliser à J2 et à J3, donc autour du 8/11 (pour bien nous empêcher de faire le pont du 11 novembre…).

Nous nous revoyons le vendredi 30 novembre, juste avant le biologiste pour faire le point.

Selon lui, nous pourrions faire notre 4ème tentative en février.
Ca parait loin et court à la fois.
Loin car nous désirons ce bébé et cette grossesse depuis tellement longtemps, et puis court parce que finalement, les examens et rdv vont nous occuper.
Sauf que d’ici là, il y aura Noël, période déjà extrêmement difficile pour moi en dehors de la PMA, alors, ajouter un ventre vide…

Nous repartons avec de nouveaux espoirs (même si je reste prudente tant que nous n’avons pas vu le biologiste) et j’espère que notre parcours touche à sa fin.
Chaque jour devient un peu plus lourd à porter malgré tout…
Mais comme je ne peux pas lâcher mon travail, je ne peux pas vivre recluse, je ne peux pas ne plus avoir d’amis, je ne peux pas ne plus aller aux réunions de famille, je ne peux pas sans arrêt me plaindre, je ne peux pas déprimer, je ne peux pas pleurer une minute sur deux, alors j’affiche une bonne humeur constante et maitrisée et réserve mes états d’âme, mes peines, mes doutes et mon désarroi à quelques personnes très proches (pauvre Doudou d’ailleurs qui ne profite pas des meilleurs cotés de la petite Lilou).

A moins d’une semaine de notre échec, nous allons essayer de nous changer les idées ce week-end. Direction Marseille.
Vous aurez peut-être droit à un petit reportage photo si vous êtes sages (et que j’en fais de belles aussi !)

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lundi 12 octobre 2009

Pour archivage

Je conserve le résumé de la FIV 3, pour mémoire.

Samedi 12/09
(J2) : début Puregon, 75 ui
Jeudi 17/09 (J7) : écho + pds, Puregon 75 ui
Vendredi 18/09 (J8) : Puregon 75 ui + Orgalutran
Dimanche 20/09 (J10) : écho + pds, Puregon 75 ui + Orgalutran
Mardi 22/09 (J12) : écho + pds, Puregon 75 ui + Orgalutran
Mercredi 23/09 (J13) : écho + pds
=> on déclenche ;-)
Vendredi 25/09 (J15) : ponction
Lundi 28/09 : transfert de 2 brybrys (score 2 & 3)
En attente ! 1 semaine de repos complet
Pics aux ovaires, tiraillement, nénés énormes, douloureux et qui grattent
Jeudi 08/10 : premières pertes dégueu, arrêt de l'utrogestan
Samedi 10/10 : elles débarquent pour de bon...
Mardi 13/10 : prise de sang pas nécessaire

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Cup party…

… déprime garantie !

Après 2 jours de pertes dégueulasses avec lesquelles mes espoirs sont retombés aussi vite qu’un soufflet, mes règles ont pointé le bout de leur nez dans la nuit de vendredi à samedi.
J’ai donc pleuré à chaudes larmes tout jeudi soir, tout vendredi soir.
Samedi, je m’étais déjà faite à l’idée.

Jusqu’à dimanche, la déprime était de sortie.
Comment faire mieux ??
Pas facile de se dire qu’une cartouche de plus part en fumée… Il ne nous reste qu’une seule chance…
C’est dur de se dire que nous n’accosterons pas prochainement en Australie, qu’il va nous falloir encore, et encore, patienter…
Que d’ici là, nous allons déprimer, nourrir de nouveaux espoirs, enchainer les rdv, les désillusions…
Que d’ici là, mon ventre va rester désespérément vide…
Que d’ici là, nous allons encore « fêter » Noël la boule au ventre…
Que d’ici là, notre vie va rester entre parenthèses : je ne suis pas prête de changer de boulot, ces préoccupations resteront au cœur de nos conversations, je vais encore me sentir incomprise de la terre entière, je vais encore gueuler sur ma mère…
Que dans 9 mois, je fêterai mon anniversaire, et qu’une fois encore, je détesterai cette journée… (et pas à cause d’une éventuelle ride)
Que l’angoisse de n’être jamais maman va s’ancrer encore un peu plus en moi…
Que nous avons encore perdu une bataille…

Nous allons donc devoir rassembler toutes nos forces et notre courage, pour, de nouveau, aller de l’avant.
Heureusement, ceci est facilité par l’arrivée du prochain rdv, jeudi 15/10, dans un autre centre.
Nous allons tout faire pour changer de centre !
J’espère qu’ils voudront bien de nous, petit couple désespéré qui risquons de faire chuter leurs statistiques !

En fait, je ne supporte plus notre centre. Ils sont hyper frileux, sont contre tous les tests complémentaires (Hünher, fragmentation de l’ADN – il a donc fallu que je les pleure pour les avoir !), nous n’avons pas fait de caryotype alors que nous sommes en ICSI, ils ne veulent pas implanter au stade blastocyte… Bref, je pète un plomb. Nous sommes à 3 FIV ratées sur 4, et ils ne mettent rien en œuvre pour comprendre, voire, gygy m’a carrément culpabilisé en mai dernier… Une honte !
La cerise sur le gâteau a été vendredi soir quand, en rangeant les papiers, je suis tombée sur un résultat que je n’avais jamais vu : la deuxième feuille du test de fragmentation. Là, j’avais envie d’hurler. Je n’arrive pas à bien interpréter les tests (grave, pas grave ?), mais je peux vous dire qu’ils ne sont vraiment pas encourageants, et qu’une partie du test n’a pu être réalisé. Je ne comprends pas comment je suis passée à coté, mais l’andrologue n’aurait jamais dû zapper ce test et il aurait également dû nous refaire faire la partie non réalisée. Je suis effarée de voir que si je ne suis pas le dossier, eux ne le font pas…
Alors, c’est vrai, on sait ce qu’on perd, mais pas ce qu’on gagne. Peut-être que l’autre centre ne vaut pas mieux, mais, là, j’ai besoin qu’on me redonne confiance.

J’avais anticipé, au cas où… Au mois de juillet, j’avais positionné des rdv dans l’autre centre.
Rdv 15/10 avec un gygy, et rdv le 4/12 avec le biologiste.
En attendant, nous conservons les consultations Andrologie dans ce centre puisque Doudou passe en commission le jeudi 15/10 pour savoir, enfin, si oui ou non, ils se décident à opérer son varicocèle (ça ne fait jamais que 2 ans qu’on en parle…). Réponse lors de la consultation du 12/11.

Alors, beaucoup de rdv en perspective. Cela va créer une dynamique positive !
Et j’espère que ça nous aidera à panser nos plaies.
Même si je le sais, la blessure est là, bien ouverte… Et que chaque échec nous tue un peu plus, nous enlève de la joie de vivre.
Doudou ne va pas fort, alors, c’est moi qui le booste !

Chez M. et Mme Lilou, en ce moment, c’est pas vraiment la fête, mais on reste plus amoureux que jamais !

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mercredi 7 octobre 2009

Attendre

Toujours attendre...

J'en ai marre !!!
Et toujours ces putains de douleurs au ventre...

J'ai l'impression que le temps me parait bien plus long que pour les 2 premières FIV. Je me fais surement des idées.
J'essaie de m'occuper; pour une fois, le travail me parait bien utile ;-)

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mardi 6 octobre 2009

Ma table

6 mois que nous l'attendons...
Vous direz, ça fait moins longtemps qu'un bébé... Bizarrement, c'est vachement moins important, mais je suis quand même contente de l'avoir.
6 mois que le magasin me fait tourner en bourrique ! Après une livraison ratée en juin, la voilà enfin !

Et juste pour moi, car je les trouve jolie mes petites fleurs ;-)

Quelques news

Cela fait des jours que j'attends...

Les premiers jours, j'y ai pensé tout le temps. Faut dire que je n'avais pas grand chose à faire à part lire et regarder la télé, tout en étant allongée... Le temps passait lentement.

Au bout d'un moment, on n'y pense moins, tout simplement car ça ne sert à rien de se demander si ça s'accroche. En plus, avec les capsules de progestérone, on a tous les symptômes de la grossesse alors même que nous ne sécrétons pas encore l'hormone de grossesse. En gros, on sent des pics, des tiraillements, on a des seins comme des pastèques, douloureux, mais à cause de la capsule, rien d'autre.

Et puis le verdict approche, on se remet à y penser... C'est terrible, rien d'autre ne m'occupe l'esprit. Je compte sans arrêt le jour éventuel des embryons s'ils sont encore là, le nombre de jours jusqu'au verdict, etc.

Et puis hier soir, c'était la catastrophe... J'ai eu et j'ai encore des douleurs au ventre, les mêmes que pendant mes règles...
Alors, j'ai eu du mal à m'endormir, et aujourd'hui, j'ai mauvaise mine...
Et je n'y crois plus.
Tant pis pour la lune, l'arrêt du tabac, le goji, les vitamines, le repos complet. Tout ça, ça n'aura, encore, servi à rien.
Je sais bien que tant que les règles ne sont pas là, je suis censée avoir de l'espoir, mais je connais tellement ces douleurs...
Et 11 jours après la ponction, ça ne me parait bon signe.

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vendredi 2 octobre 2009

Lilou les pouces verts ?

Depuis que je suis dans mon nouveau chez moi, environ un an, c'est fou comme les plantes m'aiment !
Qu'elles soient dehors ou dedans, elles poussent :)

Dans mon ancien chez moi, même les cactus ne survivaient pas...

Mais maintenant, c'est l'abondance tant au niveau des orchidées, des amaryllis que du jardin.

Mais attention, Tatie O. m'a bien prévenu du haut de ses 80 ans : tout pousse du moment que c'est planté en lune tendre. Tendre vous vous dites ? Moi, je l'appelle la lune montante. Nos vieux ont toujours de douces expressions ;-)

Je n'y avais pas pensé avant de remarquer la lune hier soir, mais nous sommes en plein dedans en ce moment. J'espère que le gazon fraichement planté profitera de ces bienfaits mais surtout...

... cette lune tendre sera-t-elle un bon présage pour la (l'im)plantation de nos 2 brybrys ?? ;-)

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