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Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne
... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !

jeudi 7 juillet 2011

Désacralisons…

En 1989, ma petite (demie) sœur venait au monde.
Je ne vivais pas avec eux mais je me souviens avec émotion du jour où ma belle-mère, enceinte, avait pris ma main pour la poser sur son ventre ballonné et me faire sentir le bébé qui bougeait.
J’avais 8 ans.
Pour le petit frère qui a suivi, je ne me rappelle pas avoir vu ma belle-mère enceinte.

Ado, je me rêvais déjà ballonnée, parcourant la maison un coussin sous le tee-shirt !
Et déjà, j’avais hâte de pouvoir sentir le futur bébé.
A cette époque j’ai décidé que le prochain ventre que je toucherai, ce serait le mien.
C’est bizarre, je ne l’explique pas plus que ça, mais c’est ainsi, j’attends mon tour, qui ne vient pas…

Alors l’année dernière, en en parlant avec ma cop’s, on se disait qu’il ne fallait pas faire un blocage non plus.
Le challenge était lancé, il fallait « toucher ».

Je m’y suis employée un soir où j’étais bourrée à une grande fête qu’on organisait avec mon homme.
Une caresse simple, furtive. Just for fun !
Qui m’a valu un « Faudrait peut-être vous y mettre… tu sais, moi j’ai attendu, et à mon âge, ça a été super long, on a mis 6 mois ! ».
Vous imaginez aisément ma tête !!!
Et hop, un mojito de plus pour oublier tout ça !

Et puis cette semaine, je me suis (re-)lancée, mais alors là, vraiment.
Mardi midi, j’arrive chez une amie pour le déjeuner.
Il fait beau, sa petite fille est trop jolie, et je la trouve toute belle avec son bidou de 8 mois.
J’ai demandé. On l’a fait ensemble.
J’ai tenu son ventre nu dans mes 2 mains, une dizaine de minutes, avec beaucoup d’émotions.
On a aussi beaucoup ri, mais le petit n’a pas daigné bouger… Ce n’est pas faute d’avoir créé le contact, il pionçait…

Elle connait mon parcours par cœur pour le suivre depuis le jour où j’ai arrêtée la pilule en juillet 2006.
Et pourtant, c’est l’anti-galérienne par excellence : un rapport = un bébé chez elle.
Je suis très contente de l’avoir fait avec elle.
Et si ça m’a permis, en plus, de lever un quelconque blocage, je prends !!!

mardi 5 juillet 2011

Bientôt les vacances !

Comme il me tarde.
Prévues pour la fin de la semaine, dans 4 jours. A peine croyable.

Les 6 mois écoulés auront été parmi les plus difficiles de mon parcours professionnel.
Ce nouveau job est éreintant… exaltant et intéressant mais fatiguant et stressant.
C’est vrai que j’en ai chié quand j’ai commencé ma vie active, mais j’avais 23 ans.
A 30 ans, ce n’est plus la même chose !

Ou alors, c’est la PMA : les inséminations, les fécondations mais surtout les échecs, les peines et les colères.
Je crois que c’est aussi et surtout la PMA !

Les heures de retards le matin des contrôles échographiques.
Les absences pour rendez-vous médical à 16h30.
Les maladies inventées (kystes, coliques néphrétiques, lumbago, grippe) pour justifier 10 jours d’absence du jour au (sur-)lendemain.
Les pleurs à contenir le jour des règles.
Et le visage de circonstance, la bonne humeur à afficher pendant les semaines qui suivent l’échec.

Les 6 mois écoulés ont été chargés.
J’ai cru que le nouveau boulot me permettrait de me couper de cette PMA de merde.
Que nenni ! 3 mois de répit à peine. Vous me direz que c’est pas mal 3 mois sans y penser et sans Internet.
Mais j’aurai espérer plus…

Après il y a eu la FIV, après il y a eu l’échec.
J’ai eu mal comme jamais.
Le boulot n’a pas été salutaire. J’ai fait des conneries, ça m’a fragilisé.
J’attends la prochaine FIV, à l’automne ou début 2012, tout dépendra de mes J1 à venir. A 3 jours près, ça nous envoie direct en 2012. Ca parait loin, mais mon corps aurait le temps de se reposer !
Comme toujours, on ne sait pas, on ne maitrise pas…

Et puis, je vais avoir ma mère à soutenir, son compagnon va affronter le crabe. Diagnostic foudroyant.
Il y a 10 ans, elle était veuve à cause de la même maladie…
Qui a dit que la foudre ne tombait jamais 2 fois au même endroit ?

C’est sur, les vacances sont les bienvenues.