Coïncidence, le gygy de Soft lui proposait ce même examen à peu près au même moment (qu'elle a refusé d'ailleurs, vu le prix et l’intérêt dans son cas**).
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L'examen en question doit permettre de mesure la réceptivité immunologique utérine. L’exploration de réceptivité utérine se fait en dehors de tout cycle de fécondation in vitro, 6 à 9 jours après l’ovulation. Évidemment, le labo propose ensuite une solution adaptée à chaque profil. Le cout de la biopsie est de près de 400€, non pris en charge...
Selon le labo (je reprends leur texte), cette exploration est destinée :
• aux femmes présentant des échecs d’implantation répétés et inexpliqués après plusieurs tentatives
de FIV/ICSI,
• aux couples envisageant le recours au don d’ovocytes et désireux de s’assurer au préalable
d’une réceptivité utérine adéquate,
• aux femmes présentant une infertilité inexpliquée.
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Le premier truc qui m'a surpris, c'est déjà de trouver le mail du médecin en première place dans gogole après avoir tapé son nom.
Le deuxième, c'est qu'après lui avoir fait un mail détaillant mon parcours, elle m'a répondu dans la soirée et me proposé de faire l'examen à distance, pour m'éviter de faire un aller-retour sur Paris.
Bingo!
C'est quand même toute une organisation :
- ma gygy de ville devait accepter de recevoir le matériel et de procéder à l'examen
- j'ai pris rdv au CHU de la ville pour réaliser un doppler utérin et une écho endo le même jour
- tout ça en étant dans la fenêtre d'implantation (comprenez entre J21 et J24 pour un cycle de 28 jours-que je n'ai pas...)
- courir à la poste avec ces 2 enveloppes contenant les petits bouts de mon intérieur pour les poster vers le labo parisien (tout est prévu dans des boitiers en dur)
Bref, j'ai donc parcouru la ville, poireauté, douillé, entre 10h et 15h, sans avoir posé ma journée au bureau... On connait toutes ce genre de désagrément...
Les résultats prennant un petit mois pour arriver, je ne me suis pas inquiétée... Jusqu'au jour où le labo m'a appelé pour me prévenir qu'il n'y avait rien à analyser dans la fiole, qu'elle était vide.
J'étais pourtant sure d'avoir vu ma gygy couper en deux mon bout d'endomètre...
A qui incombe la responsabilité ? Je vous avoue que je m'en foutais, tout ce que je voyais c'est que j'avais souffert pour rien tout en ayant mis beaucoup d'espoir dans cet examen.
J'ai demandé à parler à la doc, en direct (oui, elle m'a pris tout de suite!). Je lui ai expliqué mon cas, elle m'a demandé des valeurs complémentaires, etc. Selon elle, refaire l'examen n'était pas la première indication dans notre cas (vu que nous avons un pb spermatique clairement identifié). Je ne l'ai donc pas refait.
Mais aujourd'hui, mon centre qui a toujours dit que je n'avais pas de problème, qui a accepté de continuer le parcours bien au-delà des 4 FIV de la Sécu, mon centre décrète que j'ai des ovocytes de merde.
Mon centre me propose donc de faire une MIV en février, un truc inconnu pour ma part, que Dieu n'a pas jugé bon de nous expliquer... Je n'ai eu droit qu'à une secrétaire, qui ne savait répondre à aucune de mes questions (stim ou pas, date de la ponction, ICSI ou classique, durée de maturation en boite, etc.)
Avant de nous lancer dans un truc désespéré et peut-être inadapté, j'ai besoin d'un avis externe sur notre parcours, j'ai besoin de m'assurer que les échecs d'implantation ne sont pas aussi du fait d'un problème sur le nid... J'ai besoin de parler à une femme, compétente, chercheuse, innovante, humaine, disponible.
J'ai donc pris rendez-vous à Paris le 16 octobre, dans un centre PMA où la doc officie 2 jours par semaine. J'attends beaucoup (trop?) de ce rendez-vous, et encore plus des résultats pour orienter la suite de notre parcours !
* La suite pour elle, c'est une réussite à la FIV6!
** Soft ayant déjà eu une accroche, on peut penser que ça fonctionne à ce niveau là ;-)