Je continue de me regarder le nombril...

(ça fait 2 mois que je me regarde le nombril au sens propre comme au figuré, va falloir que ça cesse...)

Cela fait plusieurs jours que je pense à écrire un article mais tout est tellement compliqué dans ma tête… Ce soir, je suis toute seule, alors je me dis que c’est le moment idéal. Peut-être que je vais réussir à structurer mes pensées !?!

La semaine dernière a été très douloureuse, beaucoup de tristesse, de désespoir… Nous avons essayé de nous distraire, mais dès que nous étions tous les deux, nous n’avons pas réussi à dépasser notre peine…

Jeudi, le rdv chez l’andrologue a été le coup de massue pour moi…
Je n’ai pas pu aller au rendez-vous pour des raisons professionnelles. Doudou était donc chargé d’une liste de questions à poser ! Notre copain mister H. n’en est décidément pas un !
Il a expliqué qu’il ne jugeait pas l’opération nécessaire… Du moins que le varicocèle était trop petit pour espérer tirer des bénéfices de cette opération au niveau des essais bébé. Information en totale contradiction avec ce qu’il nous avait annoncé il y a 2 ans lors de la première consultation. Merci de nous avoir donné l’espoir de pouvoir faire un bébé couette pour rien.

Doudou a donc posé pas mal de questions (les miennes), et là, le médecin n’a rien trouvé de mieux que de lui dire que nous étions dans l’obsession, enfin surtout moi… Ils nous trouvent trop informés, ce qui pour lui, indique que nous sommes fortement angoissés, stressés, que nous devons prendre les choses plus cool, moins à cœur… Il conseille à mon doudou de me faire aider psychologiquement. Je ne vous explique même pas le choc pour moi quand doudou m’a raconté cela…

Je suis très en colère, c’est bien trop facile de nous demander de prendre du recul 4 jours après le résultat de la fiv ! Evidemment qu’après 4 jours seulement, je suis inconsolable et terriblement anxieuse… j’ai peur que la 3ème tentative ne se solde par un échec… La deuxième a été trop éprouvante nerveusement et physiquement…

Le médecin me reproche de ne pas avoir suffisamment d’espoir, mais comment être optimiste à 4 jours d’un échec quand on s’est autant investi pour aucun résultat ???
Alors, oui, je vois plus loin, je pense à changer de centre, à partir à l’étranger, à l’adoption… J’ai besoin de croire qu’il existe d’autres espoirs si jamais nos 4 tentatives prises en charge échouent… J’ai besoin de me dire qu’il me reste plus de 2 chances pour être mère… 2 chances, c’est un peu comme se dire qu’il me restait 2 ovules et puis plus rien…

J‘ai fait des recherches sur le net, et l’Espagne parait proposer des procédés de fiv prometteurs, même si malheureusement, ça semble se situer à la limite de la bioéthique… Sans parler du prix, plus qu’indécent…

Ce n’est pas pour maintenant, je suis loin de me sentir prête pour cela, mais pour ma part c’est rassurant de savoir qu’il y aura encore des possibilités si par malheur, ça ne marchait pas les prochains mois.
En attendant, je vais reprendre rendez-vous avec la gynéco pour connaitre le prochain protocole.
Je voulais utiliser les prochains mois pour prendre le maximum de renseignements, mais je réalise que je dois surtout trouver un moyen de lâcher prise. Je ne peux pas continuer à pleurer comme une madeleine tous les soirs, je ne peux pas non plus continuer à me comporter comme je le fais au bureau, je me fragilise trop…


Je sais que je reprendrai le dessus, je me suis déjà beaucoup battue jusqu’ici, j’ai toujours trouvé la force pour toutes nos tentatives, mais il faut me laisser du temps…
Je ne sais pas comment faire pour évacuer, pour moins penser. Est-ce qu’aller chez un psy est un début de solution ?

Je dois m’occuper l’esprit au maximum, et profiter du temps qu’on a en amoureux… Nous devons trouver une manière de penser à autre chose !



Faut que je vous parle de Jojo*, la mascotte du week-end !



Le pauvre, il était 6h du mat, et du haut de ses 3 mois, il était tout terrorisé par le monde, la musique…

Ca fait très longtemps que nous parlions de prendre un chien, un petit chien. L’achat de la maison avait remis cette idée sur le tapis, sans toutefois aboutir. Mais après un week-end comme celui-ci, Doudou est plus que chaud pour donner un copain de jeux à Jojo ! Mais attention, il veut le même, aussi tonique, aussi rigolo, aussi adorable.

Seulement, avec un chien, on signe pour 15 ans, alors à réfléchir !! Mais je suis sûre que c’est mieux qu’un psy pour se changer les idées ! Par contre, j’ai l’impression de prendre cette décision par dépit, pour combler un manque… Je n’aime pas trop cette idée…

Affaire à suivre !!

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* Dans un souci de confidentialité, le nom a été modifié ;o)

Et encore un…

Et encore un échec pour nous.
Depuis hier soir, nous avons bien compris que c’était plus la peine de nous emballer.
La reprise du boulot a été plus que difficile ce matin.

C’est donc parti pour des mois d’attente sans espoir, pendant lesquels il va nous falloir vivre comme si rien ne s’était passé. Il va nous falloir mettre ça de coté, et trouver de quoi s’occuper tout le temps pour ne pas sombrer. Chaque fois, le gouffre me parait plus profond… Mais il va falloir rebondir, et trouver la force de recommencer, de faire la 3ème FIV.

Dire que nous sommes à la moitié des tentatives FIV auxquelles nous avons droit. Déjà 2 de ratées, il n’en reste plus que 2, deux chances pour être parents. C’est plutôt maigre comme chance…

Désolée d’être si laconique, je reviendrai plus tard quand j’aurai un peu digéré cette triste nouvelle…
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Les montagnes russes...

Toutes les personnes qui vivent nos difficultés le savent, le moral a des hauts et des bas ! Ce matin dans la voiture me voilà partie dans une petite déprime… Personne ne nous comprend, et c’est un grand drame pour moi depuis toujours…
Si je prends l’exemple du deuil, tout le monde peut le comprendre car tout le monde a perdu quelqu’un, plus ou moins proche. Et logiquement, on sait que plus on aime la personne, plus c’est douloureux. Pour nos difficultés, si on ne les vit pas, on ne les comprends pas. Enfin, il me semble…
Pourtant, nombreux sont ceux qui ont un désir d’enfant ! Mais peu rencontrent des difficultés pour obtenir une grossesse.
Nos proches pensent à nous, souvent. Particulièrement les jours importants. Ils ont chacun leurs rituels. Les jours importants, ils vont penser fort à nous, croiser leurs doigts, allumer un cierge. Quelques semaines après, le verdict tombe, ils sont déçus comme nous. Et leurs vies reprend, la notre pas vraiment… Elle pèse encore plus, elle s’alourdit d’un échec supplémentaire. On descend encore d’un niveau sur l’échelle du bonheur.
Et il n’y a pas que les mois en PMA, c’est la même chose tous les mois à l’arrivée de mes règles. Une fois de plus, une fois de trop… Je ne sais pas combien de fois, nous avons essuyé un échec ces (presque) 3 dernières années…
Je passe sur Excel pour un comptage rapide… Déjà, ça fait près de 1000 jours que j’ai arrêté ma pilule ! Hallucinant ! Avec un cycle de 28 jours en moyenne, ça nous fait 36 cycles d’échec… Un constat vraiment très déprimant…
En plus, je crois qu’il n’y a qu’un seul cycle où nous ne nous sommes pas donnés à fond ! Chaque cycle, nous avons fait attention à ne pas rater la période féconde, donc, ce sont vraiment 36 cycles de réels essais. Et si j’ajoute à cela toutes nos tentatives PMA ratées, ça me déprime encore plus.
J’ai de plus en plus de doutes sur ma capacité fécondante… Et si je ne tombais jamais enceinte, jamais ?!!!
Bien sur que ça pourrait arriver, même si le risque est infime, il est bien réel je pense. On peut pas dire que nous ayons eu de la chance jusqu’à maintenant, et il se peut que la roue ne tourne jamais en notre faveur…
Je ne pourrais pas vivre sans enfant, je ne l’accepterai jamais, j’en suis convaincue. Alors si cette situation devait se produire, je finirai ma vie aigrie, malheureuse, et mon couple perdrait toute sa splendeur et sa fraicheur…
Après 8 ans d’amour et de plaisirs égoïstes, j’ai envie d’un petit nous, j’ai envie qu’on arrête de regarder le nombril de notre couple pour s’occuper d’un petit bébé. Qu’on arrête de s’engueuler pour l’aménagement du garage et qu’on s’engueule sur des principes d’éducation, autrement plus intéressant ! J’ai envie qu’on s’oublie et qu’on ne pense plus qu’à notre petit bouchon d’amour !
Quand, quand, quand ???? Cette question m’angoisse.
Je pense que si j’étais sûre que ça marche un jour, je serai moins angoissée. Mais là, sans certitude, c’est encore plus dure. Non seulement, je ne sais pas quand, mais, en plus, je ne sais même pas si mon ventre est accueillant ou plutôt capable d’accueillir un petit œuf…
Si cette FIV rate, il va falloir trouver la force en nous, enfin, surtout en moi, d’enclencher une prochaine tentative. De toute manière, ça ne sera pas avant septembre, entre les mois de pause et la fermeture estivale du centre.
J’ai déjà beaucoup angoissée avant cette seconde tentative, alors si nous devions en faire une troisième, ça va être dur…
Je suis tellement épuisée physiquement et nerveusement. Si cette FIV marche, ce sera vraiment un survivant ce bébé !
Cette tentative aura vraiment été très éprouvante : traitement, ponction, infection, hospitalisation, mauvaise qualité embryonnaire, aucun embryon congelé, et comme à chaque fois, doutes, angoisses, espoirs…
Je ne sais jamais comment faire pour aborder sereinement la période post transfert ??
Comment faire pour être positive, ne pas y penser, seulement s’en rappeler le jour de la prise de sang ?? Tout ça m’échappe !
Rien que le fait de devoir se mettre des capsules de progestérone matin et soir fait que j’y pense nécessairement en me réveillant et en me couchant !
Cette semaine, je suis en congé, mais surtout, je ne peux pas faire grand-chose, alors, oui, j’y pense… entre 2 épisodes, 2 siestes ou 2 pages de bouquin ! Et particulièrement maintenant en écrivant cet article !

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Quelle galère !

Je croyais qu’avec la ponction, le plus dur serait derrière nous…
Mardi, ponction. Mercredi, journée calme à la maison. Je ne pense pas trop au lendemain, au coup de fil de l’hôpital. Je ne suis pas très inquiète au sujet du nombre d’embryon, nous en aurons. Ce qui m’inquiète le plus c’est leur qualité. Le classement est fait en fonction de la texture, de l’aspect et du nombre de cellules. Il va de 1 à 4, 4 étant le meilleur. Coté douleur, c’est supportable, ballonnée, mal au dos et à la poitrine.
Dans la nuit, je me réveille vers 5h, j’ai trop mal au ventre, je me sens courbaturée… Je mets beaucoup de temps à me rendormir. A 8h, le téléphone sonne, c’est le centre. Nous devons venir à 9h45 pour le transfert d’embryon. On se lève tranquillement, se prépare et on arrive à l’heure dite au centre. On est reçu par une personne de l’équipe de biologie. Bilan des manipulations : 1 seul embryon à transférer, de faible qualité (sans plus de précision). J’apprendrai vendredi qu’il est de score 1… Je fonds en larmes immédiatement… Un seul petit embryon sur 6 ovocytes ponctionnés. 2 autres ont pris mais n’ont pas tenu.
Pourquoi faut-il qu’il soit de qualité la plus faible. Comment y croire ?
C’est pas encore cette fois-ci que la FIV va marcher. Toute cette souffrance encore pour rien…
Verdict de la prise de sang le vendredi 24 avril.
La nana essaie vainement de nous rassurer et nous demande de poser nos affaires et d’aller au bloc. Je marche avec beaucoup de difficultés, ce qu’elle remarque. Elle m’explique que le gynéco m’auscultera au bloc.
Arrivée au bloc. Le médecin m’examine, je pleure de douleur, ce n’est pas normal. Il consulte une autre gynéco. Nous faisons le transfert d’embryon et je serai hospitalisée en observation.
10 minutes plus tard, nous récupérons nos affaires, et on nous monte au service de chirurgie gynéco.
J’attendrai péniblement jusqu’à 14h30 pour qu’on me donne un antalgique !
Pourtant le service FIV a donné toutes les directives : examens à faire, médoc à donner. Mais la communication entre services a l’air compliquée. Il faudra que Doudou gueule auprès des infirmières et redescende au service FIV pour que tout ça se débloque !
On me fait donc prises de sang et écho pour voir ce qui pourrait clocher. En début d’après-midi, la douleur s’est encore intensifiée et j’ai de la fièvre. J’enchaine donc les perfusions de paracétamol !
C’est horrible, j’ai mal au ventre, à la tête, j’ai super froid et je n’ai pas le droit de mettre la couverture, on m’a baissé le chauffage dans la chambre ! Je n’ai qu’une envie : dormir !
Le vendredi, la fièvre se calme, mais la nausée s’installe. Je n’arriverai pas à me lever, ni à m’asseoir avant la fin de l’après-midi. La gynéco passe me voir en fin de matinée et m’explique que j’ai une infection dont ils ne connaissent pas l’origine. Surement due à la ponction, mais ils ne l’avoueront jamais qu’ils ont merdé !
J’en profite pour discuter un peu avec elle du transfert d’embryon, lui fait part de mes énormes doutes ! Elle me remonte le moral, me dit que ça peut prendre même avec un score 1. J’aurai 40 ans, ils ne l’auraient pas transféré, mais à mon âge c’est possible. Le classement est subjectif.
Elle m’explique aussi que si ça rate, elle veut nous voir pour envisager un nouveau protocole pour la prochaine tentative.
Je lui parle du stade blastocyte (embryon de 6 jours).
Petit break pour les non initiés : dans les centres de PMA, on transfère à 2 ou 3 jours de la ponction, sachant que la fécondation est réalisée juste après la ponction. Les embryons sont alors fait de quelques cellules. Vous vous rappelez surement de vos petits cours de biologie où les cellules se découpent en 2 régulièrement ! Plus on attend de jours et plus les embryons les plus « faibles » meurent. Ceux qui arrivent au stade blasto sont normalement des embryons super forts !
J’ai donc en tête depuis longtemps de transférer des embryons au stade blasto ! Dans le cas où aucun embryon ne tient jusque là, on ne transfère rien, et la FIV ne compte pas (au niveau tentative remboursée par la sécu). Ce qui peut être très difficile de faire tout le traitement pour au final rien implanter du tout… Mais qui ne gâche pas une tentative pour rien…
Sauf que pour la gynéco, cela n’est pas forcément vrai. Ils n’implantent plus de blasto, car ils ne peuvent pas prouver qu’un embryon qui ne tient pas jusqu’au 6ème jour in vitro, aurait eu la même vie in vivo ! Comment être sur qu’il serait mort s’il y avait eu implantation ?
Du coup, ils implantent 48h plus tard après la ponction. Sa théorie se défend. Je changerai peut-être d’avis si cette tentative se termine sur un échec…
Le vendredi s’écoule comme le jeudi. Je commence l’antibiotique en intraveineuse à midi. Je passe mon aprèm à dormir. Le soir, ça va beaucoup mieux, et espère sortir le lendemain.
Samedi matin, ce n’est pas gagné, même si je ne souffre plus beaucoup et que je n’ai plus de fièvre, il faut continuer à me donner l’antibio en intraveineuse… C’est 48h normalement… Le médecin me propose tout de même de rentrer chez moi et de continuer par voie orale ! Ouf, il me tarde d’être à la maison !
A midi, c’est chose faite.
Je passerai tout samedi allongée, à dormir, bouquiner ou regarder des épisodes de Dexter.
Dimanche, quelques copines passeront me changer les idées ! Le soir, je suis éclatée !
Lundi, nous partons quelques jours à la mer, mais le trajet en voiture est vraiment éprouvant…
Tout l’après-midi, le ventre tirera encore plus que d’habitude… Particulièrement à gauche. Ca tire, et j’ai des pointes importantes. La grosseur des ovaires stimulés ne doit pas y être étrangère…
Marre d’avoir mal aux seins, aux ovaires et en bas du dos… surement pour rien…

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La ponction... un moment difficile

Depuis lundi matin, j'angoisse un max. Etonnant quand on sait que pour la première ponction je n'avais pas du tout flippé.En plus la première fois, ça s'est bien passé, si ce n'est les douleurs au ventre les jours qui ont suivi...

Lundi, je bosse donc comme une malade pour préparer mon absence et éviter de penser au lendemain...
Peu de passage sur le blog, peu de passage sur confi.
Toute la journée, je ressens quelques douleurs au ventre, en bas du dos, à la poitrine.Le soir, je ne suis pas très bien. Je me sens émotive, inquiète.
Je dois à être à jeun à partir de minuit. Je dine assez tard et bois un dernier verre d'eau à 23h30, avant d'aller me coucher.

Doudou me rassure, et pour une fois, je m'endors plutôt vite, et je dors d'une seule traite.
Réveil 8h20, nous sommes attendus à 9h à l'hopital pour une ponction à 10h.
Il pleut... Et nous arrivons avec 10 minutes de retard. Un peu stressant quand on sait que la ponction se joue à une heure près. Après les ovocytes sont expulsés des ovaires et se retrouvent dans les trompes, ils ne peuvent plus être ponctionnés...

Nous gérons la partie administrative, nous nous changeons (tenue hyper sexy). Doudou part au recueil de sperme, et nous nous retrouverons au bloc.

On m'amène au bloc, je suis toute seule et la pression monte... J'ai envie que Doudou soit là...
On m'installe sur la table et on essaie de me poser le cathéter. Je suis hyper tendue et me tortille dans tous les sens. Impossible de le poser !
On m'allonge pour me détendre et je commence à fondre en larmes... Je lâche tout ce que j'ai retenu ces dernières semaines... Je ne peux plus m'arrêter.
Comme j'ai des spasmes, ils ne peuvent rien faire. Faut que je me calme, que je respire...
On essaie de me faire parler (un moment heureux ? mes dernières vacances ? etc.) mais rien ne sort, je veux mon doudou.
Sauf que tant que le cathéter n'est pas posé, ils ne le feront pas rentrer !
Je réussis à me calmer, l'anesthésiste me fait l'anesthésie locale, puis me pose enfin le cathéter et la gynéco arrive.Enfin, on fait rentrer mon amoureux, et je suis bien contente, rassurée, soulagée...

J'ai honte vis à vis de toute les personnes du bloc de mettre mis dans cet état... Alors que ça s'était si bien passé la première fois (pas une seule larme).Il faut bien avouer que je me suis contenue depuis 4 semaines, que j'ai pris sur moi mais, qu'au final, j'ai mal vécu le traitement, surtout la denière semaine.
Et j'ai tellement de doutes sur les jours à venir... Inquiète, c'est ce qui me caractérise ces derniers jours.

J'ai les jambes engourdies, l'anesthésie fait effet. On me passe un shoot de dérivé morphinique dans le bras et... la ponction commence.
On me pose les tubes à essais sur le ventre. Ils se remplissent un à un du liquide contenu dans les follicules.
Ovaire droite, pas de souci.
Je regarde Doudou, il m'encourage régulièrement.
Ovaire gauche. Loin d'être une partie de plaisir... Il est plus haut, une infirmière m'appuie sur le ventre, et la gynéco essaie de ponctionner les 2 follicules.
J'ai mal, je le dis mais on me dit que c'est bientôt fini, ce que j'interprète comme "pas de shoot supplémentaire!".
Finalement, un seul follicule sera ponctionné à gauche, l'autre est inatteignable, il ne fait que sauter... Mais la gynéco me rassure, il n'aurait pas été mature.
La ponction est terminée, mais la gynéco me tripote encore... Je saigne trop et elle doit voir d'où ça vient et réfléchit si elle doit faire un point.
Finalement, rien de grave, pas de point.

Je patiente quelque minutes et la gynéco m'indique qu'elle en a ponctionné 7 mais qu'ils faut attendre de savoir s'ils sont matures.

Une infirmière arrive, me nettoie, m'enfile une jolie culotte genre filet de pêche + couche pour mémé incontinente.
Elle apporte un fauteuil roulant pour m'amener en salle de repos.
Là, j'ai droit au plus beau brancardier de l'hôpital ! C'est mon doudou qui me pousse !
Il m'amène en salle de repos, m'allonge et l'infirmière me pose la perfusion de calmants. La douleur est très importante, je ne veux pas me déplier. Je suis recroquevillée sur moi-même et ça ne passe pas. J'ai besoin d'être dans les bras de mon homme, pas vraiment pratique quand je suis allongée et pas lui et que nous sommes avec d'autres couples. Intimité pas terrible...
Finalement, elle me pose une seconde perf, très longue à passer...Nous resterons dans la salle plus d'une heure et demie. La douleur finie par se calmer, je commence à avoir faim, il est midi et je n'ai rien bu ni mangé depuis hier soir !
A midi, il nous laisse sortir pour aller se rhabiller et prendre une collation. Ensuite, nous passons au service de biologie.

Bilan de la ponction : 6 ovocytes matures.Nous devons attendre leur appel jeudi matin pour nous dire s'il y a des embryons et à quelle heure nous devons venir pour le transfert.

Ces 2 jours s'annoncent difficile psychologiquement... Attendre, toujours attendre...

Je suis très fatiguée, j'ai hâte de rentrer à la maison pour me faire dorloter. Cet après-midi, ce sera repos et visionnage d'épisodes de Dexter. Pas question de me lever de trop comme la dernière fois où j'ai eu mal au ventre plusieurs jours.

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Ah les vacances, ah les vacances...

(... Moi quand j'y pense, ça me démange!)

Je ne serai pas vraiment en vacances... Ca prend une énergie folle de se reposer et de couver ses embryons !

En tout cas, à partir de demain, c’est arrêt ! Et j’ai pris des congés la semaine suivante. Ce qui me laisse logiquement près de 2 semaines sans bosser :o)

Petite liste des choses que je voudrais faire sur les 2 semaines à venir :

- Décaper et relooker une vieille armoire à linge pour la transformer en bibliothèque
- Ranger toute la paperasse administrative
- Peindre la console de l’entrée
- Revoir les premières saisons de Prison Break (je bave déjà…)
- Lire un bon bouquin (« La conjuration des imbéciles », ce sera pour une autre fois, j’ai opté pour des thrillers !)
- Essayer de faire une panna cotta aux framboises
- Réessayer de faire des macarons au café (faut compter 4h…)
- Prendre soin de moi ;o)
- Profiter de mon Doudou et partir plusieurs jours en amoureux.

Et surtout ME REPOSER entre la ponction et le transfert !

De toute manière, comme à chaque fois, je n’arriverai jamais au bout de la liste :D
Ca sert à ça d’ailleurs les listes !
Et à force d’expériences, je ne culpabilise même plus de ne pas tout réaliser !

On checkera ça à mon retour le lundi 20/04.

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Je n'ai pas le net...

Oui, c'est pour certain(e) une tragédie, mais, de mon coté, je ne le vis pas si mal !!!

Par ce message, je souhaiterai rassurer celles qui s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles dans les prochains jours !!!
Je viendrai vous donner quelques news mardi, dans l'après-midi, après la ponction ou mercredi.
Au pire, je demanderai à Doudou de venir poster un article que j'aurai préalablement écrit !

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Télé, infertilité et environnement

Ce soir à la télé, il y a un documentaire sur la PMA.
C’est dingue, ça pullule ces derniers mois les reportages à ce sujet !
Je ne sais pas si je le regarderai… J’y jetterai surement un œil mais je suis quasiment certaine d’être déçue !
J’ai regardé le résumé du doc, et ils ont encore choisi des profils peu courants, et seulement sur les problèmes d’infertilité féminine.

La télévision traite rarement des problèmes d’infertilité masculine alors que c’est de plus en plus fréquent…
France 5 a traité le sujet la semaine dernière dans son sujet « 7 minutes pour une vie » à la fin de toutes les émissions quotidiennes du magazine santé.
Ca m’a fait du bien de voir des couples comme nous, et surtout, de voir des hommes s’exprimer à ce sujet.
Même si nous en parlons beaucoup avec mon homme, il se confie rarement (ou alors il faut l’asticoter longtemps ;o) ) sur ce qu’il ressent au plus profond de lui.
Ces sujets m’ont aussi permis de (re)suivre avec beaucoup d’émotion la FIV de Marilyn, rencontrée sur confi !
J’ai suivi ses rapides reportages chez et avec mikita (qui a le net, lui !) et j’en suis ravie. C’est un de nos amis qui suit le plus le déroulé des opérations au quotidien et je pense qu’il a encore mieux compris le coté technique (très glam') de la FIV !

Samedi en salle d’attente pour la prise de sang, j’ai encore lu un article sur l’infertilité, mais, pour une fois, celui-ci traitait des hommes mais n’abordait pas les banalités habituelles.
J’ai pu apprendre qu’il y avait eu un gros colloque européen à ce sujet fin 2008 qui était censé mettre en avant les éléments extérieurs qui influent sur la fertilité de nos compagnons.
Ainsi, même si les tests ne l’indiquent pas à 100%, il faut vraiment se méfier : des pesticides, des cosmétiques, des médicaments et des plastiques. Et ce à tous les niveaux, pas seulement quand nos hommes sont adultes !!
Ex : il est déconseillés aux futures mamans de se crémer le ventre, même avec une crème basique. Surtout, surtout, pensez aux cosmétiques bio pour lutter contre les vergetures !
Les peintures pour les chambres d’enfants ont un fort impact négatif sur la future fertilité des petits. Alors, il faut bien choisir avant de repeindre la chambre de bébé !
Le plastique des biberons, ça, vous le savez déjà les mamounettes !
C’est vrai, certains plastiques sont interdits au Canada et dans les pays nordiques, les futures mamans sont très vite alertées sur les cosmétiques et les éléments volatiles des peintures.
Alors qu’attend la France pour faire valoir le principe de précaution…

Moi qui ai des tendances parano sur la bouffe, les cosmétiques, les ondes, etc. Ca ne va pas aller en s’arrangeant !
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Fin du calvaire !

On passe à la prochaine étape (et pas des moindres).

La nouvelle est tombé il y a une heure, je déclenche l'ovulation ce soir !
Il était temps !! Hier soir, je craquais complètement... Aucune envie de faire le traitement, chaque piqûre m'était difficile...
Enfin, tout ça se terminera ce soir, à 22h, avec les 2 piqûres d'Ovitrelle. Une à droite, une à gauche, pas de jaloux !

Je travaille donc demain, ce qui me permettra de tout boucler et de partir sereine en arrêt maladie.
Ponction sous anesthésie locale mardi matin. Nous sommes attendus à 9h à l'hôpital.
J'espère que mes petits follicules continueront bien de grossir d'ici ce soir. Je table sur 6 ovocytes matures et utilisables. En comparaison, la dernière fois, ils en avaient ponctionné 13 mais beaucoup moins ont été utilisés (7 de mémoire).
Mardi matin ce sera donc l'heure de la ponction et de la récolte des petits soldats.
Je serai donc à la maison de mardi à vendredi. Je ne sais pas encore quand aura lieu le transfert d'embryon(s?).

Bilan final : 46 picpics, 7 échos, 7 prise de sang.

En attente de la ponction... et des shoots de morphine ;o)

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Visite du jour

Il faut bien avouer que depuis hier après-midi, je n'ai pas trop le moral... A peine sortie du boulot, je fondais en larmes pour plusieurs raisons : difficultés au boulot mais surtout angoisse à propos de cette fiv...
Enfin, c'est vendredi soir, et il faut bien se satisfaire du fait que je suis en week-end !
Je ne sais toujours pas si je bosse lundi ou si j'aurai la ponction. Ce qui me génère du stress puisque je ne sais pas si je vais pouvoir venir travailler lundi pour finir tout mon boulot avant d'être arrêtée !

Le week-end commence par une chouette soirée chez un de mes lecteurs préférés ! Merci mikita pour le jus de fruits pressés fait rien que pour nous ;o) Du jus de champion plein de bonnes vitamines !

Mettre le réveil un samedi matin... Grr ! Doudou m'acompagne, ce qui me remonte le moral ! Pour une fois qu'il peut venir, il va voir comment se passe tout ça !
Première halte à la prise de sang. Quelques couples dans notre cas attendent.
Seconde halte à l'échographie. c'est la même interne qu'hier matin. Je suis contente, elle est très bien, délicate et pas avare en explications !
Elle compte, mesure, recompte, remesure sous l'oeil d'un Doudou très attentif et impliqué, presque stressant !
Bilan de l'écho :
A droite, 8 fofos : 3 à 17 mm, 2 à 13, 3 à 11.
A gauche, 3 fofos : 1 à 14, 1 à 12, 1 à 11.

Nous sommes plutôt contents en sortant mais de mon coté, je préfère attendre le coup de fil de cet aprèm pour me réjouir. A 15h, c'est chose faite ! Je continue la stimulation aux mêmes doses ce soir, et on se revoit demain matin... à 9h... Génial pour un dimanche !

J'espère que je continuerai la stim demain soir encore, ça nous ferait 6 follicules à ponctionner ! Enfin, chaque jour après l'autre ! Attendons les résultats de demain.

Coté moral, ça balance... Je sens que je m'approche du but (ponction, transfert), mais chaque jour ça me semble s'éloigner aussi... Et puis, je me sens lasse, fatiguée et lourde.
Je rencontre des grandes difficultés à m'endormir depuis plus d'une semaine. Moi qui suis une vraie marmotte et qui m'endors en moins de 5 minutes dans les bras de mon doudou depuis 8 ans, j'ai du mal à supporter ses pseudos insomnies depuis 8 jours. La fatigue s'accumule. En plus, les hormones ne doivent rien arranger... Ajouter à cela la lassitude de 4 semaines d'injections !
J'ai un ventre énorme que je ne supporte plus. Par chance, il n'a pas trop viré de couleur !
La suite me préoccupe énormément : combien d'ovocytes, combien d'embryons, de quelle qualité ? Et bien sur, est-ce que oui ou non, cela va-t-il marcher ?!!!

En bref, vivement qu'on aboutisse ! Et que tout se déroule au mieux !


Bilan provisoire : 42 picpics, 6 échos, 6 pds.

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Conduite à tenir

Le taux sanguin a finalement bien grimpé... En fait, il a doublé en 2 jours ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle…
Résultat, il faut le surveiller de près, je suis donc convoquée demain matin pour une écho et une pds à 11h.
Pourvu que je n’ovule pas demain, ce serait trop tôt par rapport à la taille des follicules…

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La quête du Graal...

Je vous le disais hier, je pensais ne plus avoir suffisamment de produit de stimulation...
La capsule n'est pas graduée, donc difficile d'évaluer. Et avec ma mémoire de poisson rouge, je ne me souviens pas quand j'ai commencé à utiliser cette cartouche !
Bref, petit stress hier pour finalement se rendre compte que c'était bon.

Seulement, pour ce soir, là, c'est sur, je n'en aurai pas assez.
En sortant de l'écho, je vais donc voir les sages-femmes pour qu'elles m'éditent une nouvelle ordonnance.
Je cours à la pharmacie à coté de mon travail pour commander le produit.
La pharmacienne me soulage immédiatement en m'expliquant qu'elle n'a pas besoin d'en commander, elle l'a en stock :o)
Sauf qu'après 5 minutes de recherche, elle revient et m'explique que c'est le stylo injecteur qu'elle a en stocke ! Gourdasse !
Et elle m'achève en m'expliquant que ce n'est pas possible de l'avoir pour ce soir... et qu'en plus, aucune pharmacie n'est livrée l'après-midi dans ma ville...
Elle veut vraiment que je m'ouvre les veines sur place ?!!!
Je repars dépitée, les larmes aux yeux...

Je reviens au bureau, direction les pages jaunes pour trouver la pharmacie dont m'a parlé l'hopital qui a parfois du stock ! Et bingo, il leur reste une cartouche :o
La pharmacienne me l'a met de coté, et je passe la chercher ce soir !
Ouf, gros ouf de soulagement !

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Patience, patience...

Me voilà de retour de l'hôpital ! (pour la 2ème fois de la journée!)

Je me sens plutôt bien suite aux résultats de l'écho !
Les voici :
A droite, 6 follicules : 1 à 16 mm, 1 à 15, 2 à 13, 2 à 12
A gauche, 2 follicules : 1 à 12, 1 à 10 mm.

Sachant qu'ils grossissent entre 1 à 2 mm par jour, et qu'ils sont matures à 18 mm mais souvent utilisables à 15 mm, il faudrait encore leur laisser au moins 2 jours, voire 3 jours de stimulation pour espérer en avoir 5-6.
Pour cela, espérons que le taux sanguin n'explose pas, résultat cet aprèm !

en sortant, j'étais contente, j'avais l'impression qu'il maitrisait leur sujet (ma stimulation, quoi!). Doucement, mais surement ! La dose que je m'injecte est la bonne ! Encore heureux vu le temps que ça prend !

Un joli proverbe pour terminer :
La patience est un arbre dont les racines sont amères et les fruits savoureux.

Compteur provisoire : 40 picpics, 5 échos, 5 pds

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Faut pas perdre le rythme !

Elle est mignonne elle aussi ! Mais bon, la palme revient quand même au tutu rose !

Pas de message aujourd'hui... Pas grand chose à raconter.

Toujours en stimulation. Attendons demain les résultats de l'écho !

Compteur provisoire : 26 jours de traitement, 38 picpics, 4 échos, 4 pds

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Conduite à tenir

La sage-femme est injoignable cet après-midi, et je dois filer en réunion de service...
La plaie.

J'attends donc impatiemment le coup de fil de la SF. Mon téléphone sonne, je sors de la salle !
La SF m'annonce que je continue la stimulation (encore...) ce soir et jeudi, toujours à la même dose. Et que je les revois vendredi.
Heure de l'écho : 12h. Mais comme il faut faire sa prise de sang avant 11h, je suis bonne pour faire un aller-retour le matin vers 8h30 avant d'aller bosser et un autre à midi pour l'écho.
Pratique !
D'un coté c'est rassurant, si la stimulation continue c'est que la taux sanguin ne doit pas être trop important.
De l'autre, je commence à en avoir vraiment marre... 25 jours de piqûres quotidiennes, ça commence à peser... Et puis être dans le doute permanent, ça n'arrange rien.
Autre problème : je ne suis pas sûre d'avoir suffisamment de produit pour ce soir et demain.
Il va encore falloir batailler à la pharmacie pour qu'il l'avance sans ordonnance... Au prix de la capsule, ils ne veulent pas en général...

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Black day (bis)

J'aurai dû vous raconter mes malheurs à la prise de sang !!!

Evidemment, le petit interne n'était pas là... Déjà, j'y vais moins guillerette ;o)
Mais alors, quand je découvre le gros moustachu, là, je tombe direct en dépression !!!

En fait, j'ai déjà eu ce gars à 2 reprises en septembre.
Alors, pour la petite histoire, c'est parti !
Il m'avait fait super mal, et en plus, à peine arrivée un étage plus bas, je m'étais retrouvée avec le bras qui pissait le sang (sans compter les tâches sur les fringues...). J'avais dû me faire nettoyer à l'étage d'en dessous à chaque fois !
Sois disant, selon le gros moustachu, que je devais prendre des anti-coagulants... Mais, gros -bip-, pourquoi ça le fait qu'avec toi ça ???

Bref, le mec me demande de m'installer sur le fauteuil et de relever ma manche, j'en tremble presque!!! Et là, la bonne femme à coté de lui a dû sentir mon angoisse car elle s'est installée sur la tabouret et a dit que c'était elle qui allait me la faire !
Ouf, un vrai soupir de soulagement !
En plus, je n'ai rien senti avec elle !

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J'ai plus le choix...

... faut que je danse à fond !

Espérons que la demoiselle me porte bonheur !

(Merci Gaelle !)

Black day…

Après l’enfer sur le périphérique pour cause de pluie et d’accident, j’arrive enfin à l’hôpital avec 20 minutes de retard. Je n’ai donc pas le temps d’aller faire la prise de sang avant l’écho. Grr !

Toutes les filles étant logées à la même enseigne ce matin sur la route, j’arrive et passe direct !
Résultat :
1 follicule à gauche de 10 mm (pas bougé depuis vendredi)
4 follicules à droite de taille : 10, 11, 13 et 15 mm.
La dernière fois, ils m'ont fait faire presque 15 fofos et là, j'en ai quasiment pas... J'attends cet aprèm pour savoir ce que je dois faire.

Doudou me rassure en m’expliquant qu’il vaut mieux en avoir peu mais de bonne qualité…
Sauf que, primo, c’est la taille qui compte et là, on ne peut pas dire que les tailles soient homogènes et secondo, vu ce que nous avons produit la dernière fois comme embryon, il vaut mieux avoir la possibilité de féconder beaucoup d’ovocytes !

Moi, j’ai plutôt envie de pleurer…
J’ai pas envie de me faire opérer pour ponctionner 4 pauvres follicules.
En plus, ce n’est pas parce qu’on les ponctionne que l’on peut utiliser l’ovocyte… Faut qu’ils soient matures (au minimum 15 mm). C’est pas gagné…

Compteur provisoire : 36 picpics, 4 écho, 4 pds

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