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Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne
... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !

mercredi 29 juin 2011

6ème française, il y aura

Le début de semaine aura été horrible, plein de déconvenues professionnelles...
Mais cela a commencé à s'arranger hier en fin de matinée.
Grâce à Dieu ! Elle est facile celle-là !

C'est mon homme qui a eu le rendez-vous téléphonique puisque j'étais en rendez-vous pro.

Nous ferons donc une sixième chez lui, ce sera la dernière.
Mon centre est persuadé que jusqu'au rang 6, les taux de réussite sont proches. Plus exactement, entre le rang 4  et le rang 6, les taux sont les mêmes. Dieu se bat donc pour que 6 tentatives soient remboursées depuis plusieurs années.

J'ai la pelleté d'examens habituels à réaliser, et la biopsie de l'endomètre... Oups, ça fait mal ça... Même si ça ne ressemble qu'à des règles très douloureuses pendant 2 heures, je ne supporte plus la moindre petite douleur infligé à mon minou...
J'ai parlé hystéroscopie puisque mon amour de gygy m'en avait parlé avant la FIV4 (en disant, on verra ça plus tard). Là, je me dis que celles d'entre vous qui connaissent se disent "ben, va pas être déçue si la biopsie de l'endomètre lui fait mal". Je vous remercie donc de ne pas me communiquer votre mauvaise expérience pour ne pas ajouter à mes angoisses!!!
Bref, il me renvoit vers le gynéco pour en discuter mais est persuadé qu'on n'y trouvera rien. Je ne suis pas sure de m'infliger ça...


Pour la souffrance psychologique, je rencontre Dieu, un soir d'août. Histoire de parler inconscient, blocage psycho, etc.


La prochaine tentative aura lieu à l'automne, fin septembre au plus tôt.
Ça soulage de savoir qu'on continue un peu. Même si je sais que j'aurai encore plus de mal qu'aujourd'hui à me relever si échec il y a.
Et en même temps, ça ne diminue pas mon chagrin, même si celui-ci passe un peu plus chaque jour.
Le temps fait son affaire.

Rendez-vous à Barcelone programmé en juillet. Ça permet un plan B qui lui-même permet de se mettre moins la pression sur le plan A.

jeudi 23 juin 2011

?!?

Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal…
J’écris au bureau, la gorge serrée…

J’ai comme l’impression d’avoir 2 Moi.
Le Moi qui (sur-)vit à l’extérieur de la maison, celui qui va au boulot, qui enchaine les déplacements professionnels, qui voit quelques amis, qui fait un peu de sport.
Et puis il y a l’autre. Celui que je suis quand je suis seule ou que je réserve à mon homme.
Celui là je ne le montre à personne d’autre…
Même pas sur ce blog où je ne sais plus quoi écrire.

Les 15 jours qui ont suivi le résultat de la fiv, j’ai pleuré en continu, chaque jour, chaque soir, chaque trajet pour aller au boulot. Seule, dans les bras de mon amoureux, au volant, sous la douche. Je ne pensais pas qu’on pouvait tant pleurer sous une douche. J’aurai pu finalement prendre un bain dans mes larmes…
Sauf qu’un jour, il faut bien que ça s’arrête…
Pas que la tristesse s’envole, mais j’ai senti que j’avais trop à perdre. A continuer sur ce chemin, j’ai eu peur, de la dépression, d’une hospitalisation, de me perdre et de perdre mon couple.

Pourtant, comme je l’aime mon amoureux !
Comme j’ai besoin de lui !
Mais la souffrance au sein du couple, ne pas pouvoir se consoler tant la douleur est profonde, individuelle mais partagée, c’est terrible…
Et la souffrance bilatérale dans un couple, ça fait aussi dire des choses pas jolies-jolies.
Faut dire qu’on a jamais bien su se disputer…
Dans ce séisme, nous avons fêté nos 10 ans. Le weekend fut bon et désastreux, je n’ai jamais eu l’alcool si triste.
Chaque nuit s’est terminée sur des torrents de larmes.

Et moi, vivre comme ça auprès de lui, m’imposer si triste alors que lui a déjà son fardeau à porter, je le vis extrêmement mal…
Je me sens nulle, compliqué, insupportable, odieuse.
Ajouté à cette liste : grosse et moche, exténuée par le boulot.

C’est la première fois suite à un échec que je me sens si mal.
Il faut dire qu’on touche le fond, qu’on approche de la fin du parcours.
On n’a jamais été aussi près des 30% des couples qui sortent de ce parcours sans enfant pour reprendre les résultats communiqué par le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire de la semaine dernière.
Que mes beaux parents sont au fond du gouffre.
Que ma mère s’en fout et pense simplement que ça marchera la prochaine fois.
Que nos amis ne savent plus quoi nous dire.
Que je n’ai pas envie d’en parler tout en souhaitant qu’on prenne de nos nouvelles (!)
Que j’ai envie de me changer les idées mais je n’y arrive pas toujours.
Mon salut se trouve essentiellement dans la lecture de romans. En dehors de ça, quoique je fasse j’y pense…

Depuis 15 jours, je pleure moins, c’est déjà ça.
Bientôt les vacances, bientôt 3 semaines en amoureux, loin d’ici.

Coté PMA ?
La PMA ne sera pas trop loin. Nous avons demandé un rdv dans une clinique de Barcelone, nous attendons leur réponse.
Nous sommes en attente des examens listés par Dieu. Probablement une prise de sang à J3. Mais comme ça tombe samedi et que je n’aurai toujours pas la liste des examens, c’est râpé.
En juillet, aussi pour cause de vacances. Ce sera donc en août.
Remarque, on ne sait même pas si Dieu acceptera une ultime FIV en France…

Je me sens en attente.
De ma liste d’examens.
De mon rdv espagnol.
De mes vacances.
D’aller mieux, voire simplement de retrouver un vrai petit moral.
D’être heureuse.

Je ne vais pas ajouter « D’un enfant », ça va de soi.

Je ne sais plus qui disait chez le petit trésor « Qui s’aime sème ». Mais ça me trotte depuis hier. Je la trouve belle et émouvante. Si seulement...